Apparemment tout le monde en a marre du thème de la nature (pas moi !) mais un petit dernier pour la route quand même, vous n’allez pas cracher dessus ! Moving Wild réussira t-il à rallier les esprits pour la cause animal ?
Un Zoo qui tient dans la poche
Vous rêvez de créer votre propre parc animalier mais n’avez pas le temps de vous farcir un Ark Nova ? Ne bougez-pas, Moving wild le fait pour vous. Cette toute nouvelle boîte de la gamme Oink Games ( Durian, Dro Polter, Order overload café, Whale to look etc)distribuée en France par Pixie Games, vous propose d’adapter au mieux votre terrain pour accueillir des animaux prestigieux en respectant leurs exigences afin de satisfaire le public.
Encore une fois, le look est ravissant ! On le trouvera beau ou non mais on ne peut pas dire qu’il laisse indifférent. Cet éditeur a le chic pour attiser notre curiosité avec ses petites boîtes atypiques et nous filer des envies de collectionnite aigüe !
La réserve idéale
La mécanique principale de Moving Wild est le draft : je choisie une carte de ma main et passe le reste à mon voisin. Ainsi de suite jusqu’à ce qu’elles aient toutes été distribuées. Puis je les dispose devant moi en prenant soin de répondre aux contraintes de chaque animal. On fait ça sur 3 manches et on compte les points.
Je vous vois venir, vous allez me dire : « oh non, des animaux, du draft, de l’agencement… on a déjà Nimalia pour ça ! » . Oui mais non, ce n’est pas tout à fait pareil : Dans Nimalia on joue sur l’orientation, le recouvrement, la disposition. Ici, il y a un peu plus d’éléments à prendre en compte.
A la manière d’un Faraway, on va étaler nos cartes en ligne sauf qu’on en choisit l’ordre. De la même manière, il faudra bien tout faire concorder.
Des types de cartes, il y en a trois :
- les Habitats indiquent environnement (Forêt, Terre, Eau), taille et multiplicateur (de points)
- les Améliorations sont toujours attachées à des Habitats sur lesquels on applique leurs effets
- les Animaux indiquent les contraintes de placement à respecter (en fonction de leur type, leur habitat de prédilection, leur corpulence…), elles ont parfois un effet et donnent évidemment des points (niveau de satisfaction des visiteurs)
Bouge de là
A la fin d’une manche, on répartie donc nos cartes devant nous en attribuant une Amélioration à un Habitat auxquels s’ajoutent ensuite les Animaux. Chaque caractéristique compte, on n’est pas au cirque là : l’espace et le type d’environnement requis par l’Animal doivent être respectés, de même, on ne met pas un lion affamé avec un panda roux inoffensif ou encore un macaque dans l’eau !
Tout animal « incasable » sera mis de côté (pas bon ça !). Heureusement, lors des manches suivantes, on pourra réattribuer ces espèces à des lieux et même réagencer complètement notre parc. Seules les Améliorations ne bougeront plus. On a donc une réflexion à plusieurs niveaux qui nécessite un peu d’anticipation ! Outch !
Il va falloir se creuser les méninges pour optimiser son parc, remplir ses zones, satisfaire les bestioles et combler le public. Car les points seront compter ainsi à chaque fin de manche :
- Pour chaque Habitat : vérifier le niveau de satisfaction visiteur de tous les animaux présents dessus multiplié parfois par 2 selon l’Habitat qui accueille
- Obtenez des malus pour chaque emplacement vide et pour chaque animal SDF (je vous avais dit que ce n’était pas bon ça…)
Un éléphant ça trompe énormément
Sous ses allures de petits jeux scrogneugneu trop mignon pour les n’enfants, se cache en réalité une proposition complète pour qui apprécie les jeux de placement stratégiques. Le draft nécessite d’observer et mémoriser un peu ce qui nous passe entre les mains avant de partir chez le voisin. On sera tenté de compléter nos enclos avec tout plein d’Animaux qui rapportent mais certains ne se supportent pas ou encore ont des exigences particulières.
A vous d’utiliser les Améliorations à bon escient, d’anticiper un peu vos futures constructions et de bien répartir vos petites peluches à poils, à plumes ou à écailles pour satisfaire tout le monde et ruiner les touristes à l’entrée de votre parc ! Prenez garde toutefois à ne pas laisser un T.Rex se balader en toute liberté !