La lecture d’un roman de Jules Verne est souvent une aventure immersive qui permet de s’évader dans des mondes lointains ou découvrir des technologies avant-gardistes. Que ce soit à bord d’un sous-marin futuriste ou d’une montgolfière, les voyages imaginaires de Jules Verne sont une invitation à l’évasion et à l’exploration de l’inconnu. Le jeu de société Nautilus Island nous procure aussi de telles sensations.
Vingt mille lieues sous les mers
« Vingt Mille Lieues sous les mers » de Jules Verne est un classique du roman d’aventures. Il relate le voyage de trois naufragés capturés par le capitaine Nemo, mystérieux inventeur qui parcourt les fonds des mers à bord du Nautilus, un sous-marin très en avance sur les technologies de l’époque. Ce roman emblématique a résisté à l’épreuve du temps par son intrigue palpitante et ses personnages mémorables. A ce jour, il reste l’un des dix livres les plus traduits au monde.
En effet Vingt mille lieues sous les mers est le chef-d’œuvre de Jules Verne : mieux qu’un récit de voyage, mieux qu’un roman d’aventures géographiques et scientifiques, mieux qu’une simple histoire de vengeance. Ou plutôt, tout cela ensemble, mais sublimé.
Le professeur Aronnax, le narrateur de l’histoire, est un naturaliste français embarqué dans une expédition pour résoudre ce mystère qui se retrouve rapidement prisonniers à bord du Nautilus, un sous-marin technologiquement avancé dirigé par le capitaine Nemo. C’est l’archétype du personnage énigmatique. En effet, il incarne à lui seul le mystère, la rébellion et l’obsession. On est intrigué par sa personnalité complexe, son passé tragique et sa quête de vengeance contre le monde extérieur. Nemo est un anti-héros ambigu, dont les motivations suscitent à la fois empathie et inquiétude.
Thèmes intemporels pour un roman intemporel :
Pourquoi lire encore de nos jours « Vingt Mille Lieues sous les mers » ? Ce roman aborde plusieurs thèmes intemporels qui résonnent encore aujourd’hui. L’exploration, la découverte de l’inconnu et les limites de la connaissance humaine sont au cœur de l’histoire. Le Nautilus devient un symbole de la soif de savoir et d’aventure comme un écho à notre soif actuelle de découverte des mondes lointains.
Alors ça vous tente?
Vingt Mille Lieues sous les mers
de Jules Verne, édition de Jacques Noiray dans la collection Folio classique Gallimard
Nautilus Island
Le jeu Nautilus Island sublime aussi la légende : vous êtes naufragés sur une île déserte et suite à une tempête, vous trouvez le Nautilus échoué. Il va falloir l’explorer pour récupérer le plus d’objets et remettre le sous-marin en état pour quitter l’île.
À votre tour (l’ordre du tour est défini par le meeple le plus à l’arrière de l’épave), vous déplacez votre naufragé de l’autre côté du Nautilus et réalisez 1 action parmi 2 : collectez les cartes de la colonne ou jouez autant de cartes de même couleurs de votre main que de piles dans la colonne où vous êtes positionné (vous prenez un jeton bonus de la couleur jouée, si il y en a encore de disponible…).
Vous pouvez aussi choisir de fermer votre collection avec les jetons hublot correspondant au nombre de cartes de votre collection pour faire des points. Dès qu’une colonne de cartes est vidée, vous terminez le tour, vous en faites un dernier et c’est la fin de partie.
Mon avis sur Nautilus
Nautilus Island est un jeu familial et très accessible. Tout le monde y trouvera son compte, du joueur novice au joueur plus aguerri. Pas mal de dilemmes s’offrent à vous : Allez-vous filer vers l’arrière du Nautilus pour jouer en premier à coup sûr ? Ou filerez-vous à l’avant sur la colonne de 3 cartes pour ajouter 3 cartes à votre collection et empocher un jeton bonus tout en bloquant la place ? Cette colonne est presque vide, j’attends un peu pour y prendre des cartes, améliorer mes collections ou je rush dessus pour stopper le jeu ?
C’est simple, une sensation de course, des prises de risque, pour ce jeu de collection rythmé et coloré. On adore évidemment !
Nautilus Island
un jeu de Théo Rivière et Johannes Goupy, illustré par Clément Masson et édité chez Funnyfox