Depuis plus de 30 ans maintenant, le jeu de rôle L5A (L5R en anglais pour Legend of the 5 rings) fait rêver des milliers de rôlistes. En premier lieu pour son univers féodal japonais qui cristallise bien des enjeux, mais aussi par un système de jeu ultra satisfaisant, et enfin par une trame scénaristique immense et touffue. Voici 5 raisons de jouer à L5A, la Légende des 5 Anneaux.
C’est quoi L5A ?
Avant de vous donner des raisons d’y jouer, je vous ai préparé un panorama du jeu et de son background.
L5A est un jeu de rôle publié en 1997 par AEG, consécutivement à son jeu de cartes à collectionner sorti lui en 1995. Traduit par Siroz/Asmodée dans la foulée, le jeu a connu plusieurs éditions. Aujourd’hui sous la bannière de Edge, la 5e édition explore tout l’héritage de la saga, en prenant le risque de changer un système de jeu adulé par les fans, à base de dés explosifs. Et en le faisant bien, un véritable exploit éditorial et de game design.
7 clans majeurs
Dans L5A les joueurs vont jouer des personnages, fréquemment des samouraïs : bushis, courtisans, shugenjas, moines (ou ronins) dans un univers féodal japonais. Ils évoluent dans un pays fictif nommé Rokugan : l’Empire d’Emeraude. A sa tête, un Empereur, Hantei, le premier des fils de la Déesse du Soleil, qui maintient l’unité des 7 clans majeurs :
- Crabe
- Grue
- Lion
- Scorpion
- Dragon
- Phoenix
- Licorne
Chaque clan majeur est dirigé par le descendant d’un des kamis originaux : frères et soeurs d’Hantei. Ces seigneurs (appelés daimyos) ont l’autorité sur leurs propres terres, même s’ils doivent rendre des compte à l’Empereur. La société est organisée selon l’ordre divin : une hiérarchie de castes au sommet de laquelle les daimyos de chaque clan font la pluie et le soleil. Leurs serviteurs, des samouraïs, issus de diverses écoles et familles, tentent de faire valoir les intérêts de leur clan.
Si vous connaissez Game of Thrones, imaginez ça, mais dans un univers féodal japonais. La magie est présente avec des yokai, des oni ou tengus qui peuplent un bestiaire riche de légendes. Les shugenjas font appel aux kamis, aux esprits, aux morts pour lancer des sorts.
Tout au Sud du pays de Rokugan s’élève la muraille Kaiu : un immense mur, érigé par le clan de Crabe qui protège l’Empire des hordes de l’Outremonde. Menées par Fu-Leng, le huitième enfant, celui qui n’a pas eu de clan, celui qui s’est enfoncé dans les enfers, le jigoku, et qui revient rempli de haine et de jalousie…
Le bushido
Les samouraïs obéissent (plus ou moins) au bushido : un code d’honneur qui régit toutes les relations sociales et qui incarne les valeurs de la société Rokugani. Les valeurs de ce code sont les suivantes :
- Compassion : le statut de noble donne des responsabilités envers les castes plus faibles
- Courage : un samouraï doit être prêt à mourir pour sa famille, son clan. C’est même une obligation pour faire progresser son karma
- Courtoisie : l’Ordre Céleste est une fondation pour les Dieux, et aucun samouraï ne doit en dévier. Rester stoïque et courtois, même dans l’adversité, est une obligation.
- Honneur : un samouraï agit selon son Honneur et non le regard que l’on porte sur lui. Idéal de justice et incarnation de la voie du guerrier, l’Honneur est au centre de tout.
- Droiture : un samouraï vit dans le respect de la justice, et son attitude est droite, sans faille.
- Loyauté : un samouraï sert son seigneur, sans hésitation ni réserve
- Sincérité : paroles et actes ne font qu’un, et la parole a plus de valeur que la vérité
Salon votre clan et votre famille, ces valeurs seront plus ou moins suivies. Des luttes intestines briguent le pouvoir et les faveurs de l’Empereur. Chaque clan a ainsi son histoire et ses spécificités :
Le clan du Crabe
Sa mission est essentielle : le clan du crabe défend avec courage Rokugan contre l’Outremonde, ses monstruosités, et sa souillure. Une sorte de peste corrosive qui détruit tout. Loin des considérations esthétiques ou politiques des autres clans, le Clan du Crabe souffre et perd des membres tous les jours. Et peste devant l’inaction de l’Empereur et le peu de considération pour leurs sacrifices.
Le clan de la Grue
Parangons du raffinement et incarnation de la quête de la perfection, les membres du clan de la Grue sont des spécialistes dans tous les domaines raffinés. Le clan de la grue abrite les meilleurs duellistes, les meilleurs forgerons, les meilleurs artisans. Tout ce qui peut devenir un art est embrassé par la Grue.
Le clan du Lion
Militaires de formation, stratèges et généraux : les membres du clan du Lion considèrent l’honneur et le courage comme des vertus inamovibles. Fiers et guerroyants, ils sont l’armée de l’Empereur. Mourir n’est pas un problème : c’est même un objectif.
Le clan du Scorpion
Si l’honneur et la droiture ne concernent pas le Scorpion, c’est parce qu’elles se mettent parfois en travers d’une valeur plus importante : la loyauté. Les membres du Scorpion exécutent les basses oeuvres de l’Empereur, font appel au poison ou à l’assassinat si besoin. Redoutables courtisans, shinobis ou comédiens : l’art de la tromperie à son comble.
Le clan du Dragon
Mystiques et versés dans l’illumination personnelle, les membres du clan du Dragon semblent perchés. Moines tatoués, duellistes à deux sabres, les illuminés du Dragon n’interviennent que pour préserver l’Empire de l’égo de ses seigneurs.
Le clan du Phoenix
Clan religieux et spirituel par essence, les membres du Phoenix veillent sur l’âme des habitants de Rokugan. Etudiants du Tao de Shinsei, érudits, sages et moines cherchent la paix et l’équilibre. Arbitres des conflits, ce sont des conseillers avisés, et des shugenjas redoutables.
Le clan de la Licorne
Situé au nord de Rokugan le clan de la Licorne abrite les meilleurs cavaliers de l’Empire. Si bien que ce clan est le seul à s’être aventuré au-delà des frontières. Ils sont même partis pendant plusieurs siècles. Considérés comme des sauvages, certains membres étant métissés ou même gaijin (blancs), les membres de la Licorne se sont éloignés des traditions et coutumes de Rokugan.
Les clans mineurs
Mante, tortue, blaireau, lièvre…des clans mineurs essayent de devenir des clans majeurs et oeuvrent politiquement pour trouver alliances et soutiens. Mais n’étant pas dirigés par les descendants des kamis originaux, la tâche n’est pas facile.
Les anneaux
Si le jeu s’appelle Légende des 5 Anneaux, c’est qu’il repose sur un système élémentaire qui symbolise les approches et l’attitude des joueurs devant les situations présentées. Chaque personnage du jeu possède un diagramme constitué de 5 anneaux (en hommage au traité des 5 roues de Miyamoto Musashi) qui figurent sa construction mentale et physique.
Les anneaux ont pris une tournure jouissive en se transformant en approches narratives et descriptives pour les paroles ou les actions. Chaque anneau représente ainsi une posture, ou une attitude globale dans la manière d’aborder une situation. Au-delà de ça, les anneaux ont un vrai impact sur le gameplay, influent sur les dés, et rendent les choses faciles ou difficiles selon l’approche choisie.
Anneau de Terre
L’élément Terre représente la rigueur, la fiabilité, la prudence et la raison. En combat, la patience, la solidité et la résistance.
Anneau de Feu
Le feu représente la créativité, le désir, les émotions. En combat le fait de submerger l’adversaire, l’agressivité, l’adrénaline.
Anneau de l’Air
L’air c’est l’anneau de l’élégance, de la précision, du sous-entendu et des nuances, du raffinement et de l’analyse. En combat c’est la feinte, la grâce, la légèreté, chercher des ouvertures et des avantages.
Anneau de Eau
L’eau représente la capacité d’adaptation, d’écoute et d’observation, le charme et la confiance. En combat, c’est de détourner la force adverse à son avantage, de ne pas s’épuiser.
Anneau du Vide
Le vide c’est le mysticisme, l’intuition, la vérité, la concentration et l’illumination. En combat c’est le lâcher prise et l’attitude sans peur, l’instinct.
Voilà, maintenant que les base de l’Univers sont posées, je vais vous donner 5 raisons de jouer à ce jeu de rôle fabuleux !
1. Pour la qualité de l’écriture
L5A déroule un univers absolument incroyable, propice aux intrigues, aux trahisons, aux luttes intestines épiques. Chaque clan a son histoire, son background, ses préoccupations et le jeu propose des scénarios extrêmement bien écrits. La feuille de personnages comporte d’ailleurs une zone spécifique pour les intrigues, aussi grande que celle dédiée aux affrontements.
Le lore de L5A existe maintenant depuis 30 ans, et les situations imaginées par les auteurs donnent lieu à des campagnes fabuleuses : devenir un magistrat d’Emeraude et enquêter sur les méfaits d’une famille ou d’un clan, participer à un coup d’Etat (ou pas), agir contre l’Outremonde…
Chaque famille, chaque clan est décrit avec minutie, les personnages principaux aussi. Les figures emblématiques sont vraiment charismatiques, hommes et femmes. L’équipe d’auteurs a d’ailleurs choisi d’inclure les femmes dans la société Rokugani, à tous les postes, et à égalité avec les hommes. Aucune distinction n’est faite à la création des personnages, ce qui donne à L5A une belle représentativité. Le jeu n’est d’ailleurs pas uniquement orienté baston & violence. Dans cette 5e édition il est tout à fait possible de jouer des courtisans, et les intrigues sociales sont aussi développées que les combats.
Et même au-delà, les femmes occupent des places de choix dans la storyline, dans l’histoire des clans, qui ont même parfois des constructions matriarcales : la famille Matsu du clan du Lion, ou les Vierges de bataille Utaku chez la Licorne.
La quantité de lore et de background est donc monstrueuse, parfaitement traduite, et vous plongerez dedans avec délectation. Ce qui est juste regrettable, c’est de ne pas avoir un résumé de la storyline dans le livre de base. Il vous faudra acheter pour ça le supplément L’Empire d’Emeraude, qui explique tout ce qu’il s’est passé depuis 1000 ans, et là où le jeu vous emmène, afin de mieux préparer les campagnes.
2. Pour la thématique féodale japonaise
Dans L5A vous allez enquêter dans une société féodale hiérarchisée, qui donne un statut, une gloire, aux individus favorisés. Et qui en jouent constamment sur leurs inféodés. De là naissent des injustices profondes, source infinie d’intrigues.
Le jeu va confronter vos idéaux de justice face à votre devoir. Il vous met dans les dents le statut social à respecter, les normes de politesse et de courtoisie en contradiction avec la vérité. Chose nouvelle dans cette 5 édition, ou en tout cas un peu plus mise en lumière : le monde paysan. Les habitants de Rokugan de la caste la plus basse, considérée comme à peine humaine dans l’Ordre Céleste (les Burrakumin) ont toute sa place dans une storyline qui va éprouver ce concept de castes.
Le cadre moral est rigide, et le bushido n’est pas pris à la légère. La notion d’honneur, centrale, vous incite à agir selon vos valeurs. Mais parfois au prix de votre humanité. Dès lors, quels sont les bons choix ? Et que représente la justice pour un individu, si les répercussions sont mauvaises à terme pour la collectivité ? Un samouraï est une personne qui sert, étymologiquement. Mais accepterez vous de servir à tout prix ?
Par ailleurs la culture japonaise regorge de yokaï, de créatures fantastiques, de magies et d’énergies qui donnent à L5A des possibilités plus aériennes. Qui embarquent les joueurs dans un peu d’oni-risme, d’occultisme.
L5A c’est aussi cette interprétation de la culture japonaise, ses rituels, son côté perfectionniste. Cette recherche de l’accomplissement personnel, et le revers de la médaille : ses vices cachés. Cette dualité publique et privée, très bien exploitée dans le jeu, qui montre les deux facettes de personnages adulés.
3. Pour la profondeur du système de jeu
Si le lore et le background d’un jeu de rôles sont essentiels, le système de jeu l’est tout autant. Parfois un jeu de rôle a besoin d’un système simple, qui ne percute pas le rythme de la narration. Dans L5A, le système est très profond. Encore plus dans cette 5e édition.
Création de personnage
Dès la création de personnage, le système brille : choix du clan, de la famille, et 20 questions qui vous aideront à dessiner les contours du samouraï que vous incarnerez.
Approches
En réalisant un jet, vous devez au préalable indiquer votre approche élémentaire : cela indique comment vous abordez la situation, comme dit plus haut. Les jets ne sont ainsi plus figés, (perception, courtoisie etc) avec un anneau obligatoire : vous choisissez votre approche. Cela influe sur les dés mais aussi sur ce que vous essayez de faire. Et chaque anneau donne des approches différentes, et beaucoup, beaucoup plus de variabilité.
Au lieu de faire un sempiternel jet d’attaque ou de négociations, le joueur va indiquer son approche de la situation. Plusieurs aides de jeux sont là pour indiquer aux joueurs ce que signifie une approche de l’eau pour une compétence sociale par exemple. C’est ultra novateur !
ND
Complexité ne veut pas dire profondeur, ou qualité. Et pour moi, le nouveau système est le meilleur tous jeux de rôle confondus. Pourquoi ? L5A se joue avec des dés spécifiques, idée marketing très cool d’un côté, mais surtout incroyablement imbriquée dans le gameplay.
Pourtant, j’adulais le système précédent, basé sur des d10 explosifs : quand vous lancez un d10 et que vous obtenez 10, il compte comme un succès et vous pouvez le relancer. Encore un 10 ? relancer encore…un système qui donnait parfois des jets de dés épiques, avec des scores à 90 et plus.
Les anneaux, tout aussi centraux dans le gameplay, indiquent combien de dés vous lancez et gardez (auxquels ont rajoutait les dés de compétences). Dans l’ancien système, sur un jet de méditation avec un anneau de vide à 3 et une compétence méditation à 2, vous jetiez donc 5 d10, et vous pouviez en garder 3 (valeur de l’anneau). Le MJ fixait un ND (niveau de difficulté) à 15 par exemple, et il fallait ajouter le score de vos 3 dés gardés pour atteindre ce score et réussir l’action. Le joueur pouvait choisir de faire monter la difficulté pour obtenir de meilleurs résultats.
Vraiment, ce système était incroyable, en restant très mécanique toutefois. La 5e édition a tout mis par terre, et a pris un énorme risque, en intégrant les anneaux encore plus dans le système, et en se débarrassant des dés 10 explosifs.
Les dés spéciaux
Ils ont gardé le côté explosif dans cette 5e édition, et c’est un très bon point. La réserve de dés se constitue toujours avec anneau + compétence. Sauf que les dés anneau sont des d6 spéciaux, et les dés de compétences des d12 spéciaux.
Au lieu de devoir atteindre un ND avec un score, vous avez un ND avec des succès à atteindre. Les faces des nouveaux dés sont les suivantes :
- Succès : vous obtenez un succès
- Succès explosif : vous obtenez un succès et relancez ce dé (le dé relancé peut être gardé, ou pas)
- Aubaines : des éléments narratifs qui n’influent pas sur les succès. En combat, des blessures critiques
- Conflit : votre niveau de stress monte
- Face vide
Les faces peuvent mixer succès et conflits, aubaines et conflits.
Succès, aubaines et conflits
Les succès sont donc nécessaires pour réussir une action, sociale ou physique. Vous avez des succès et des succès explosifs, ok. Les aubaines sont des éléments à part, qui vous donnent des infos autour de la réussite de votre jet. En combat, les aubaines représentent divers bonus.
Mais.
La 5e édition apporte un énorme élément de gameplay : le conflit. Chaque joueur a une jauge de sang-froid, qui se remplit avec ces conflits. Quand votre conflit dépasse votre sang froid, deux choses :
- les dés avec un résultat conflit ne peuvent plus être gardés.
- vous pouvez perdre la face pour mettre cette jauge à zéro
Et perdre la face est en général un élément narratif sublime pour déclencher des effets forts, le plus souvent négatifs. Car un samouraï se doit de respecter l’étiquette, les formes, et un certain stoïcisme. Quand il perd la face, il se comporte de manière outrancière. Ca peut vouloir dire exprimer ses 4 vérités à un noble, quitte à perdre de l’honneur, ou déclarer sa flamme à une autre personne sans retenue…
Du coup, garder un dé qui a un succès mais un conflit aussi devient un choix. Réussir à tout prix, ok, mais il faudra perdre la face bientôt…C’est absolument brillant comme idée, c’est excellent en termes de gameplay, c’est parfaitement thématisé. Vraiment une idée de génie.
Le système de jeu vous donnera du fil à retordre pendant vos premières parties. Mais une fois assimilé, c’est un vrai bonheur.
4. Pour la beauté stratosphérique du jeu
L’univers de L5A est d’une beauté ébouriffante. La qualité des illustrations est extrême. La beauté des livres est sans équivalent, ils deviendront vos livres de chevet. Toutes les ressources du jeu sont très travaillées, le moindre mon de clan, les PNJ ou les personnages principaux sont magnifiquement illustrés.
Dans la boîte d’initiation, les personnages pré-tirés ont un livret absolument délicieux, avec illustrations et descriptions fantastiques. Dans chaque livre, et quasiment chaque page, une illustration de malade viendra renforcer votre immersion. La mise en page elle-même est efficace, lisible, bien agencée.
Vraiment L5A c’est le haut du panier en termes de qualité éditoriale, et c’était nécessaire pour illustrer cet univers. Un gros défi remporté haut la main.
5. Pour régurgiter vos références : de Shogun à Kurosawa, de Vagabond à Zatoichi
La culture populaire japonaise on la connaît très bien en France. Nous avons été bercés par des décennies d’animés, de mangas, de cinéma ou de littérature japonaise. Jouer à L5A est donc en général plutôt facile : les notions de samouraï, de féodalité, d’esthétisme nous viennent en tête.
Evidemment si vous avez lu Vagabond, l’Habitant de l’Infini ou Lone Wolf & Cub, si vous avez vu des films de Kurosawa, de Kobayashi ou d’Okamoto, si vous avez vu Samourai Champloo, ça aide.
Mais globalement, vous ne sera pas perdu dans cet univers, un peu comme dans un jeu de rôle où vous jouez des policiers ou des enquêteurs.
Raison | Détails |
---|---|
🌸 Immersif | Un univers japonais féodal ultra-bien retranscrit avec une profondeur historique et culturelle. |
📚 Riche narration | Scénarios bien écrits offrant intrigues, trahisons, et campagnes épiques. |
🎲 Système de jeu unique | Des dés spéciaux et des mécaniques de jeu qui accentuent la profondeur tactique. |
🖌️ Esthétique | Des illustrations et une conception artistique qui enrichissent l’expérience de jeu. |
🎥 Références culturelles | S’inspire de classiques comme Kurosawa, pour revivre des moments épiques de l’histoire du Japon. |
Jouez à L5A, vraiment
Ca ne doit pas être votre premier jeu de rôle, peut-être, mais essayez de jouer à L5A. Le kit d’initiation est d’ailleurs remarquable et contient tout ce qu’il faut pour tester avec des amis.
Les campagnes que j’ai faites dans L5A font partie de mes meilleurs souvenirs de rôliste. Avec mes amis Fabrice, Loïc, Christophe, et Johan. J’ai vécu des scènes épiques sur la muraille Kaiu, j’ai combattu des Oni de l’Outremonde, j’ai déjoué des complots. J’ai rencontré le maître du thé et le Shuten Doji du Regret. J’ai essayé de mettre fin au trafic d’opium dans la Cité des Mensonges. J’ai tenté de traverser une rivière à la nage. J’ai même tenté une cérémonie du thé à dos de cheval. J’ai vécu une immense trahison aussi.
J’ai arpenté le monde de Rokugan, et comme le disait un célèbre bushi du clan du Crabe :
« il faut pouvoir marcher la tête haute dans les rues d’Otosan Uchi »
Merci pour cet article excellent, complet, bien écrit, intéressant et rendant hommage à cet excellent jeu.
Hantei approuve !