Voilà la fin du chapitre 6 est arrivée, pour laisser sa place à l’île d’Archazia depuis le 7 mars dans vos boutiques locales préférées. Quelles cartes retiendra t-on de ce chapitre ? Quel a été leur impact sur la méta ?
De belles promesses !
Le chapitre 6 a introduit les Nouveaux Héros dans Lorcana, mais ce n’est pas forcément les cartes de cette franchise qui nous avaient attiré l’œil dans un premier temps. Lilo avait ébloui tout le monde en venant renforcer énormément l’archétype aggro Ambre/Améthyste ; malheureusement elle n’a pas eu l’effet escompté, à cause notamment de l’arrivée de Calhoun.
Les cartes légendaires Simba et Tiana ont fait beaucoup parler d’elles lors de la sortie, mais au fil des semaines elles n’ont pas trouvé de réelles places dans les decks. Par contre, c’est Maui Requin qui au départ était vu comme un flop par certains, mais qui s’est rapidement imposé dans tous les decks rouges : 7/5 insaisissable qui permet de récupérer des cartes action de la défausse, et qui en plus rapporte un lore à chaque action jouée ; je crois que tout est dit !
Si les cartes légendaires ne se sont pas toutes imposées, au niveau des cartes rares on a été servis avec le Génie, Go Go Tomago et Calhoun ! Le Génie a été vu comme le remplaçant de Merlin Lapin dans les decks Améthyste, mais au final il est venu en addition, car il permet d’optimiser l’axe aggro avec sa capacité de lore à 2. Go Go Tomago, quant à elle, est venue sublimer le deck Emeraude/Améthyste en lui permettant de finir des parties mal engagées.
Et que dire de Calhoun à part qu’à elle seule elle a réussi à enterrer les decks aggro. Elle arrive au tour 2 et à chaque fois qu’elle bannit un personnage, son propriétaire gagne 2 lores. Elle va donc pouvoir freiner le deck adverse en lui bannissant ses personnages tout en allant à la course au lore, tout cela sans compter qu’elle a des bonnes statistiques (3/2) et surtout Résistance+1 qui lui fait tenir sur le board plusieurs tours consécutifs.
Du côté des decks Améthyste, on retrouvera Diablo et la Rose Blanche qui sont devenus des incontournables : Diablo permettant de déployer un personnage au tour 1 qui n’a pas une grande capacité de lore, mais qui permettra de piocher lorsqu’il est banni. C’est toujours intéressant surtout si on le couple à un Merlin Crabe par exemple, pour bannir un personnage adverse ayant 3 de volonté tout en faisant du CA (Card Advantage). Quant à la Rose Blanche, elle permet de doublonner Merlin Chèvre afin de faire du lore à distance.
On notera également que Pluto est apparu dans les decks Acier, avec de très bonnes statistiques (5/5) pour son coût en encre (4). Mais c’est surtout sa capacité de Rempart (symbolisant le bon chien de garde qu’il est) qui est à retenir ! On notera qu’il a été associé à Alice – Marin Avisée dans certains decks Saphir/Acier et que cette combinaison est très forte, Alice permettant d’obtenir beaucoup de lore rapidement tout en donnant Hors d’atteinte à Pluto qui protège tous les personnages. L’adversaire est alors obligé de défier Pluto pour s’en débarrasser et c’est là où ses caractéristiques font mal (5/5).
Et enfin côté Saphir on retrouve Voguer sur la Mer Azurite, sûrement l’une des meilleures cartes du chapitre, qui permet de stabiliser la ramp au tour 2 mais également de piocher en fin de partie (NB : c’est une action, donc également +1 de lore avec Maui Requin).
Une méta révolutionnée
Le début du chapitre a été marqué par le Championnat d’Europe qui a vu l’apothéose du deck Emeraude/Améthyste avec Go Go Tomago et le Génie en tête de gondole, ainsi que la déception du deck Rubis/Saphir qui n’avait pas trouvé la bonne formule. Au final c’est le deck Rubis/Améthyste qui l’emporte.
Les semaines qui suivirent, le deck contrôle (Rubis/Saphir) se plaça tel le requin au sommet de la méta, ce qui a imposé à tous les autres decks de changer leur axe stratégique afin de se concentrer sur l’aggro. C’est comme ça que le deck Steel Song (Ambre/Acier) a basculé dans une version plus aggro avec en clé de voûte la Mine des Sept Nains ! Cette version a la particularité d’être beaucoup plus optimisée contre les decks Contrôle tout en gardant de très bons matchup contre le reste des decks de la méta grâce à l’effet de la Mine qui permet de mettre des dommages à distance.
Le deck Améthyste/Acier a refait surface également, étant devenu un prédateur naturel au Rubis/Saphir grâce à son lore à distance, sa capacité de pioche et surtout ses effets d’arrivée en jeu qu’il peut répéter en boucle : par exemple Pat – Arbitre qui empêche l’adversaire de jouer des actions, ce qui annihile totalement le plan de jeu adverse.
C’est en milieu de méta que le Championnat Nord Américain eu lieu. Cette fois le deck Rubis/Saphir a été au rendez-vous, tout comme le Blurple (Saphir/Améthyste) qui a fait de très bonnes performances, mais encore une fois c’est le deck Rubis/Améthyste qui l’emporte.
Par la suite, le premier Disney Lorcana Challenge a eu lieu en Océanie (Melbourne). Quel endroit aurait pu être mieux que l’Australie pour voir la victoire d’un requin ? Nul doute qu’il n’y a pas de lien, mais cette fois c’est bien le deck Rubis/Saphir qui s’est vu couronné de succès en s’adjugeant les 2 meilleures performances du tournoi (1er et 2ème) !
En conclusion, la méta du chapitre 6 n’a pas rabattu toutes les cartes mais on a vu l’ensemble des decks s’adapter afin d’essayer de rivaliser avec le deck Rubis/Saphir. Quel sera l’avenir avec le chapitre 7 ?