Pfister a sorti une dinguerie en 2019 : Maracaibo, qui a confirmé l’auteur de talent qu’il était ! Un jeu qui encore classé 66e dans le top 100 BGG all time ! À l’arrivée de ce Pirates de Maracaibo, un stand alone dans le même univers 3 questions se posaient donc : lequel des 2 était le meilleur, est-ce qu’il faisait doublon, et par lequel commencer si on ne connaissait pas la gamme…
Le meilleur des Maracaibo ?
1ère réponse 2 en un : je n’ai pas réussi à trancher entre les 2 pour savoir lequel je préfèrais… et… c’est déjà un exploit en soi pour Pirates de Maracaibo de se glisser à la même hauteur que son illustre ainé ! Les joueurs de Maracaibo retrouveront des petits éléments de ci de là qui leur feront dire « hey c’est comme dans Maracaibo » : par exemple la piste des explorateurs où on joue à saute mouton et qui déclenche des bonus (tiens comme Darwin’s journey également) mais les sensations de jeux et les mécaniques sont radicalement différentes !
Un jeu doublon ?
Aucun doublon ici ! Pirates de Maracaibo vous emmène dans un autre coin des Caraïbes que son grand frère. Entre le déplacement sur des cartes, que vous pourrez acheter comme amélioration, les nombreuses améliorations différentes de bateaux (mention spéciale aux proues de bateaux personnalisables, du plus bel effet), le côté trésor à récupérer et à enterrer…. nous voilà dans une version de Maracaibo qui saura ravir les néophytes et les habitués du genre.
On commence par lequel alors ?
Pour le côté lequel first, je dirais qu’ici l’expérience est plus condensée et plus simple à expliquer… notamment via le fait que la partie de gestion de ses cartes a été remplacé par le fait de se rendre sur une carte avec son bateau et l’acheter directement : elle vient de suite en jeu comme amélioration, ce qui simplifie grandement le jeu et rend de suite très désirable la moindre carte (et surtout celles qu’on voit arriver dans un 2e temps).
Navigue moussaillon !
À votre tour, vous déplacerez votre bateau de 1 à 3 cases (sur une map formée par des cartes selon une composition un peu pénible réalisée à la mise en place) et vous pourrez effectuez une action selon le type de cartes où vous vous rendez… c’est très intéressant comme principe… surtout que les cartes apportent souvent quelque chose de très sympa.
Des cartes variées
Je l’ai déjà dit certaines cartes sont achetées pour être des améliorations (et remplacées par de nouvelles cartes variant le jeu), d’autres sont des lieux offrant une action type mais surtout une amélioration de bateau qui vous donnera un one shoot ou un pouvoir et il y a en a énormément (de quoi vraiment varier vos parties !) ou encore des bâtiments offrant du scoring de fin de partie (indispensable d’en avoir au moins 1 sur 4). À noter un petit module sous la forme d’une tuile à mettre sur le parcours de l’explorateur et permettant (en revenant au début) d’acheter une carte de scoring à moitié prix… un module utilisable dans Maracaibo également, un ajout très utile tant le scoring est cher (cela aurait été cool d’en mettre un 2e exemplaire du coup)
Fini les combats, bienvenue aux pillages
Le système de combat de Maracaibo est ici adapté à un système de pillage avec un lancer de 3 dés (avec une relance). Vous choisissez ensuite un dé et vous prenez sa valeur (plus vos bonus) pour récupérer des trésors de la même couleur (ou des pièces/PVs). Le système est cool et surtout le même coup de génie que dans Maracaibo : moins un type trésor sera pris et plus il sera générateur de points… On a une petite cerise sur le gâteau de cette mécanique : vous pourrez enterrer ces trésors pour gagner des PVs en plus et des cadeaux, très thématique !
Un jeu à rejouer sans fin
Côté rejouabilité on est mega servi : des objectifs à piocher, des scorings de fin de partie différents entre les parties, des bonus à déclencher selon notre stratégie, des petits modules offrant des options pour adapter le jeu à votre goût (offrant des combats PVPs, du jeu avec lieux cachés, un marché au rubis…). Du très grand Pfister !
Encore une dinguerie de Pfister
Pirates de Maracaibo est donc excellent, que vous soyez fans de Pfister ou curieux de le découvrir… On se retrouve sur les mers moussaillon ?