L’actrice australienne Margot Robbie s’apprête à donner vie au plus célèbre des jeux de société, le Monopoly, dans une adaptation cinématographique en prises de vues réelles. Connue notamment pour ses rôles dans Le Loup de Wall Street, Suicide Squad, Once Upon a Time in Hollywood ou plus récemment Barbie, la comédienne poursuit ainsi sa collaboration avec son mari Tom Ackerley et José McNamara, leurs partenaires de production.
Forte du succès de Barbie, Margot Robbie se lance donc dans une nouvelle aventure cinématographique avec Lionsgate et Hasbro Entertainment à bord.
La vague Barbie
Après le triomphe remporté par leur précédente adaptation de Barbie, LuckyChap semble vouloir surfer sur la vague de l’IP populaire. Et ce n’est pas leur premier coup d’essai : l’équipe avait déjà annoncé travailler sur une version cinéma du jeu de simulation bien connu, Les Sims.
Mais là où Barbie ou les Sims peuvent embarquer une critique sociale sous-jacente, je ne vois pas où les producteurs veulent en venir avec Monopoly. Probablement pas une critique de la hausse de l’immobilier en tout cas.
Le Monopoly, source d’inspiration depuis plus de 20 ans
Les premières rumeurs concernant un film basé sur le Monopoly remontent à la fin des années 1990 avec Ridley Scott en tant que réalisateur potentiel. Plusieurs tentatives ont été faites par la suite pour produire une version cinéma du célèbre jeu, mais aucune n’a abouti jusqu’à présent.
Aujourd’hui, la collaboration entre LuckyChap, Lionsgate et Hasbro Entertainment donne une nouvelle impulsion au projet et permet d’envisager plus concrètement la réalisation de ce film.
Un défi de taille pour la star hollywoodienne
Adopter un tel concept pour le grand écran ne sera pas chose facile : quel discours, quels ressorts comiques utiliser pour en faire un film hype ? Dans quelle gamelle racler le gras de cette licence rincée, tout du moins pour en faire un film qui se tient ?
Avec Hasbro impliqué dans le projet, une entreprise qui licencie à tout de bras pour rester rentable, je doute qu’un discours anticapitaliste soit possible, là où Barbie avait brillé dans sa critique des attaques portées au féminisme.
Du côté du jeu, le Monopoly continue de se vendre par kilotonnes en hypermarché je pense, tandis que le Monopoly Go, la version mobile du jeu, cartonne littéralement. Un phénomène social et marketing que je n’explique pas, tant le jeu est une purge à tous points de vue.