Après [kosmopoli:t], qui avait été développé avec les linguistes d’un laboratoire CNRS, depuis sa sortie en 2020 et 100 000 boites vendues, les jeux Opla s’apprêtent à sortir le 30 août un nouveau jeu : In Extremis. Le thème : la transition énergétique. Voyons cela de plus près !
Le pitch
Voilà presque quatre années que les scientifiques du GIETE (Groupement Intergouvernemental d’Experts de la Transition Energétique) sont à l’œuvre pour proposer un dispositif permettant aux citoyens bénévoles d’éprouver diverses expériences calquées sur des systèmes sociaux, politiques, utopiques ou dystopiques.
Ce dispositif, qui a la forme d’une I.A. développée avec leurs petits moyens et leurs grandes compétences, engrangera donc les réactions cumulées de tous les participants, afin de déterminer quelle gouvernance serait à privilégier pour procéder à l’indispensable transition énergétique dont l’Humanité a besoin !
Mais qu’est-ce donc qu’In Extremis ?
Chacune des 16 expériences du jeu se compose de 3 manches. La 3e propose un test optimisé avec une règle particulière. Pour gagner une partie, il faut gagner les 3 manches d’un expérience. Si vous gagnez les 16 expériences…il se passera un truc. En revanche, vous perdez immédiatement à la fin d’une manche si vous ne subvenez pas aux besoins énergétiques d’une population ou que vous polluez plus que cela n’est viable.
La gamme Opla
In Extremis proposera la même gamme Expérience que [kosmopoli:t] :
– le format de boite et le prix sont les mêmes ;
– une bonne grosse dose de science expliquée dans un livre accompagnant de 68 pages ;
– un jeu hybride ;
– un jeu coopératif ;
– un jeu évolutif (16 expériences différentes !) ;
– un party-game rapide (manches de quelques minutes).
Bidons jaunes ?
Autant je fais confiance aux auteurs et au studio pour la partie ludique, autant quelques visuels ont quand même activé mon détecteur à storytelling écologique. Notamment les cartes pollution, qui représentent les fantasmés bidons jaunes remplis de déchets nucléaires, qui produisent des poulets à deux pattes et des poissons qui marchent : au secours. La mention de l’IA comme un colibri numérique me fait tiquer aussi, tout comme cette centrale nucléaire abandonnée et transformée en arbre avec oiseaux qui chantent autour.
J’espère que le jeu, qui s’accompagne d’un livret scientifique, fera suivre aux membres fictifs du GIETE les recommandations bien réelles du GIEC, qui fait la part belle à l’énergie nucléaire dans tous les scénarios de transition.
Au-delà de ces interrogations (peut-être que le jeu y répond), j’espère aussi que le jeu aura des twists et un gameplay qui le distingueront du brillant Sync or Swim, auquel il fait furieusement penser. Un coop d’ambiance à défis, avec contraintes sur la pose de cartes et temps limité. Si il y arrive, on aura sûrement du très bon et une gamme solide, car Kosmopolit était déjà un superbe banger.
Le jeu est d’ores et déjà dispo en précommande ici :