Pendant tout le mois d’octobre suivez les élucubrations culturelles de la team Campustech avec le geektober. La saison du défi art x jeux est lancée ! Tous les jours un jeu mis en scène pour un mot imposé.
Les contrées du rêve
Dream – Le rêve, l’un des cycles de Lovecraft où les protagonistes se perdent dans une dimension parallèle fantasmagorique. Les plus grands rêveurs s’y aventurent, guidés par leur puissance onirique, mais, qui sait, vous pourriez bien y être piégés vous aussi. Les suppléments se sont succédé pour toutes les éditions du jeu de rôle, avec le même intérêt. Un type d’histoire qui tend vers le pulp, pour changer des vieux sorciers pouilleux du fin fond de la Nouvelle-Angleterre qui lisent des livres qu’ils ne devraient pas.
Alexandre.
Dixit Disney
Pour illustrer le mot [rêve] j’ai choisi Dixit Disney qui nous rappelle tous les contes merveilleux, toutes les histoires magiques que nous raconte la souris aux grandes oreilles depuis 100 ans. Et puis chacune de ces histoires nous enseigne de croire en nos rêves. En plus, tous les parents du monde le savent, il n’y a pas plus magique que transmettre cette culture à nos enfants et les regarder se l’approprier afin d’en faire leurs propres rêves.
Tatiana.
Obyra, duelliste rêvante
Quoi de mieux pour parler du rêve que de présenter une fée clochette au pays des sorciers ? Obyra et ses copines fées viennent hanter les nuits de vos adversaires en leur prenant un point de vie pour chaque fée qui arrive en jeu sous votre contrôle. Une commandante rêvée pour ce peuple de petites créatures ailées pour des parties qui peuvent vite virer au cauchemar pour vos adversaires.
Thomas.
Tranquillité
J’aime quand un jeu me fait craquer visuellement. Je sais déjà que je passerai mes parties à m’évader au pays des rêves en contemplant la splendeur du matériel, des couleurs, de l’univers. Dans Tranquillité, ce tout mini jeu casse-tête à communication limitée, on a justement tout le loisir d’être dans la contemplation pendant le tour des autres. Avez-vous vu ce petit singe malin côté jour… Mais où est-il passé côté nuit ?
Mélanie.
Alan Wake
Le rêve, les superpositions de réalité, les cauchemars et la perception altérée. Des thématiques centrales dans l’oeuvre vidéoludique Alan Wake, sortie chez Remedy en 2010. Un écrivain qui se retrouve dans un Twin Peaks alternatif nommé Bright Falls, sur les conseils de sa femme Alice, pour vaincre son syndrome de la page blanche. Mais quand Alice disparaît dans le lac, la vie d’Alan bascule…
Il se réveille dans sa voiture en plein dans un accident, marche, et retrouve en marchant les pages d’un roman qu’il ne se souvient pas avoir écrit. Et quand ces pages commencent à prédire le futur, c’est un puzzle éthéré qui commence à prendre forme. Inspiré d’oeuvres de Brett Easton Ellis, de Stephen King ou d’Hitchcock, Alan Wake me hante encore de par sa narration lumineuse, par points épars, écartant fugacement des ténèbres enserrantes.
Fred.