Moorland nous propose donc une mécanique de dérive des ressources. Voyons donc comment dériver avec elles.
Le charme de la tourbière
Moins chatoyant qu’un Meadow
Le thème de Moorland ne le rend pas attractif de prime abord. En même temps comment voulez-vous rendre sexy le thème de la gestion d’une tourbière ? Difficile… De plus les graphismes du jeu n’aident pas forcément… Là où une Meadow m’a de suite transporté avec son côté bucolique, Moorland a peiné à me convaincre sur son esthétisme…
Le charme de l’eau trouble
Forcément avec ces cartes présentant des cours d’eau bleus foncés avec parfois représentées dessus des araignées d’eau… j’avais un frisson en révélant chaque nouvelle carte… et pour peu que l’on tombe sur une icône de serpent X-: ! Malgré tout le gameplay très sympa du jeu fera que j’y reviendrai avec plaisir (et qui sait je finirai par m’habituer à ces bestioles).
12 cartes à poser
Un gameplay original
Moorland propose un gameplay que j’ai trouvé très original. Vous aurez au cours de la partie 12 cartes à poser sur votre aire de jeu. Vous prendrez obligatoirement une carte par manche dans une offre de « n+1 joueurs cartes ». Chaque carte prise devra être posé tôt ou tard. Pour pouvoir le faire il faudra que la zone concernée contiennent les ressources demandées.
Des ressources réutilisables
Et ce qui est vraiment cool c’est le devenir des ressources présentes quand on les utilise pour poser la carte. Certaines vont rester planter là (et c’est bien car ça fera des points), d’autres seront défaussées, mais la plupart vont suivre les cours d’eau que l’on a créé pour se positionner sur d’autres emplacements… afin d’être réutilisés pour poser de nouvelles cartes.
Ok les ressources sont mignonnes
En parlant de ces ressources qui dérivent il faut quand même relever qu’elles sont tout à fait mignonnes : de l’herbe à coton, du jonc, de la mousse et de la bruyère… toutes représentées par des petits pions en bois très jolis. Et, pour celui qui pose en premier une carte sur une zone on hérite d’un pion Eau qui pourra être utilisé pour déplacer une ressource (ultra utile en fin de partie notamment).
Une structure de tour claire
Prends ta carte
Revenons sur la structure d’un tour : on prend une carte, on arrivera à la placer ou la stockera sur l’un de nos 2 emplacements d’attente. À noter d’ailleurs qu’il est très facile de voir les cartes convoitées par les autres d’après leurs ressources afin de les contrer !
Prends tes ressources
Chaque zone de notre plateau nous permet de prendre de 1 à 3 ressources selon la carte plante révélée (et certaines une ressource au choix). Cela permet d’alimenter nos zones en ressources pour compléter les ressources à dériver. Vous le ferez quasi systématiquement sauf vers la fin de partie. En effet, les ressources qui dériveront hors de votre plateau faute d’emplacements feront perdre des points.
Pose ta carte
Vous n’êtes pas obligé de poser l’une de vos cartes dans votre tourbière mais vous devrez les poser forcément à un moment ou un autre. Vous avez la possibilité de poser une carte sur son verso. Cela fait perdre un point et vous n’y trouverez aucun symbole, mais parfois vous n’aurez pas le choix. AU moins cela fait une intersection pour le cours d’eau ce qui vous facilitera la vie pour la dérive des ressources et le scoring.
On y revient avec plaisir
Un scoring sympa
Vous prendrez plaisir à agencer votre tourbière pour répondre aux conditions de scoring. Il vous faudra donc le maximum de pions plantes restantes, avoir des symboles d’animaux variés, être le joueur avec le plus d’araignées d’eau (je redis « beurk), avoir un grand cours d’eau. Petit point noir pour moi, vous marquez aussi des points pour vos paires d’animaux (je trouve cela un peu contre intuitif avec le côté diversification et donne l’impression qu’on nous récompense pour tout).
Une autre partie ?
Le jeu propose différentes configurations de départs pour vous mettre au challenge de la tourbière, mais que l’ordre de sortie des cartes et l’agressivité dans la sélection des cartes par vos adversaires vous rendront le défi intéressant à chaque fois.
Moor et même plus
Je suis prêt à revenir dans cette tourbière et affronter les sanglantes araignées d’eau pour résoudre à nouveau cet intéressant puzzle de gestion de ressources, même si je me suis dit que parfois je les faisais dériver un peu sans but sur mon plateau… Mais tout s’éclaire au final !
J’avoue le theme et la DA ne me font pas rêver du tout. Alors en festival, à l’occaz pourquoi pas essayer mais clairement je ne foncerai pas dessus, je ne pense pas pouvoir passer outre.
Il y a tellement ailleurs, certainement avec plus ou moins la même mécanique….
Question de goût mais moi la DA et le thème sont super important voir déterminant….
C’est vrai que la DA devient de plus en plus déterminante dans les jeux. Après sur la table ce n’est pas moche hein