Courant octobre, cette petite oeuvre d’art aux allures de Picasso fera son apparition. Prenez donc le temps d’admirer le tableau, je vous emmène découvrir ce qui se cache derrière.
On l’avait pas vu venir !
En général, quand la sortie d’un jeu approche, on en a déjà pris plein les yeux sur les réseaux sociaux voire même, on sait presque déjà y jouer ! Ici, l’arrivée de cette étrange petite chose s’est fait discrète. Pour ma part, je ne l’avais aperçue qu’une seule fois très furtivement avant de la découvrir pour de vrai au salon professionnel de Vichy.
J’ai eu le privilège de profiter d’un rendez-vous avec Ariane chez Gigamic pour faire le tour de leurs nouveautés notamment celle-ci qui ne m’a pas laissée indifférente.

Le rangement c’est la vie !
Attention attention, ce qui va suivre risque d’exciter fort les mordus du classement et les allergiques au bordel !
Dans Avant-garde, tout est déjà pré-trié (et donc classé/rangé) dans des petites boîtes que l’on ouvre et déroule pour la mise en place ! Royal ! Un gain de temps incroyable et un effet wahou assuré (Bree Van de kamp va encore faire des envieux !).
Question matos, en dehors de ces petits rangements incroyables qui servent aussi de tapis de jeu (Galerie d’art en vrai), rappel des règles, et rivières des Mécènes disponibles (on y vient), il est surtout question de cartes et de quelques jetons.
Grattons le vernis
Bon alors, que se cache-t-il là dessous ? C’est sans doute ce que vous vous demandez si vous lisez cet article (j’aime faire durer le suspens !).
Avant-garde est un jeu de deckbuilding dans lequel les joueurs cherchent à gagner un maximum de prix en ayant la collection d’oeuvres la plus interessante et en s’attirant surtout les faveurs des Mécènes.
Les tours de jeu sont simples :
- Tous, en simultané, jouent une suite de cartes qui se correspondent soit par la couleur soit par la valeur (Uno, Fast Blast …). Chacune d’elles rapportent 1$.
- Puis tour à tour, les joueurs achètent 1 ou plusieurs cartes de la Galerie pour améliorer leur deck
- Avant, pendant ou après ces achats, il est aussi possible de déclencher le pouvoir des Mécènes
On l’a dit, les Mécènes de la partie (il en existe plusieurs pour renouveler un peu) sont présents au centre de la table. Quand vous jouez un numéro qui leur correspond, vous pouvez appliquer leur effet. On dit qu’ils viennent visiter votre expo yeah !
Certains vous octroient quelques dollars supplémentaires, d’autres vous permettent d’épurer votre main ou de modifier une valeur de carte, il y en a même qui vous proposent de copier ou détruire des cartes. Bref, des capacités il y en a autant que de personnages différents (soit 24 !).
Vous devrez donc veiller à avoir un peu de tout ou du moins de tout ce qui combote bien ensemble !
A chaque fin de tour, selon la somme dépensée, on récupère un certain nombre de prix et celui qui en a le plus après la dernière manche a gagné !
On lui fait l’portrait ?
Soyons honnête, le thème est là pour faire joli mais on s’en fout un peu. Perso, je suis de celle qui aime bien en avoir un quand même histoire d’avoir des visuels qui changent et un peu comme un fil conducteur à suivre dans notre p’tite tête.
Au niveau du look justement, je dois avouer que la couverture m’a séduite, les petites boîtes m’ont emballée (hé hé !) mais les Mécènes bof… Je trouve dommage, pour un jeu sur ce thème, d’avoir fait un truc si froid et fadasse… Je comprend aussi l’intérêt de mettre en avant les picto et donc de faire dans l’épure mais là c’est peu tristoune quand même…
Pour ce qui est de la méca, je suis contente de voir un deckbuilding familial arriver sur le marché. Les publics peu habitués au style ont toujours du mal à comprendre ces histoires de tas de cartes dans tous les sens. Ici, le système est efficace et les joueurs se contentent d’acheter ou dépenser des Tableaux en activant des pouvoirs au centre de la table. La mise en place est vraiment idéale, les joueurs sont guidés et les tours de jeu fluides.
On déroule et on joue en solo (oui oui) et jusqu’à 5 !