Petites Sorcières, voilà un nom qui devrait peut-être évoquer quelque chose aux fans de JDR de longue date, et pour une bonne raison : Initialement un jeu amateur conçu par un game designer émergent (Antoine Bauza, ça vous dit quelque chose?), qui a été publié professionnellement en 2005 par le 7ème Cercle sous un nom différent, Contes ensorcelés.
Et je l’avais acheté à l’époque, directement depuis le site d’Antoine Bauza, pour animer des sessions jeu de rôle en ludothèque avec un public familial.
Le jeu avait rencontré un certain succès, au point de mériter un supplément. Le concept est simple, on est ici sur un JDR conçu spécialement pour les enfants (à partir de 7 ans), avec une emphase sur des mécanismes accessibles et un univers léger et magique, le tout venant avec des illustrations dans un style BD.
Matagot vient d’annoncer la sortie prochaine d’une nouvelle édition du jeu, et une campagne de précommande devrait se lancer sur Game on Tabletop le 23 avril prochain. L’éditeur Bordelais, d’abord connu pour du jeu de société, était revenu au JDR avec succès pour Root le RPG, et ce Petite Sorcières présage donc de plusieurs sorties pour rôlistes au cours des prochains mois.
(Dont une sortie dont je ne peux pas parler mais qui va faire du bruit…)
Pour décrire davantage le jeu, il propose aux joueurs de vivre des « contes » en incarnant de jeunes magiciens et/ou sorcières évoluant librement dans un monde de fantasy situé sur les deux faces d’une même planète-pièce.
Vous y incarnerez de jeunes élèves de l’école magique, et explorerez différentes contrées pour développer vos talents de sorciers. A vous de partir à la découverte de la Ville d’Ellys, ou bien encore de l’Archipel des Sourires.
Le système de jeu
Côté système, l’ensemble a été articulé avec l’idée de le rendre le plus accessible possible pour les enfants (dès 7 ans), sans que la chose perde tout intérêt pour des adultes. Les personnages joueurs ont trois caractéristiques, non chiffrées, qui octroient des bonus plus ou moins importants lors de jets de 2D6 contre une difficulté fixe.
Qui dit univers enchanté dit également familiers mignons, objets enchantés (balais, chapeau, etc.), et tout un tas de ressources pour dynamiser le jeu et le rendre plus attractif. Le jeu s’accompagne d’un supplément, Contes ensorcelés, dont le nombre de pages sera identique à celui du livre de base (60 pages). Le tout sera agrémenté de divers accessoires (dés custom, etc…) et viendra dans un coffret dédié.
Une boîte très cool pour initier des enfants au jeu de rôle !