Les jeux Iello : mes tops, mes flops, et mes attentes

Vous connaissez sûrement Iello, cette maison d'édition qui nous régale chaque année avec une multitude de jeux, des incontournables aux évitables. Voici mon petit débrief sur leurs jeux et pourquoi ils continuent à marquer l'univers du jeu de société, pour le meilleur... et parfois le moins bon !

Iello est une maison d’édition que j’apprécie beaucoup, et ça se voit dans ma ludothèque (il faut dire qu’ils sortent de nombreuses nouveautés chaque année !). Leurs jeux de société sont presque toujours un succès chez moi. Même les jeux que j’aime moins ont au moins le mérite d’être bien édités et de qualité. Je suis constamment impressionné par la quantité de bonnes surprises qu’ils proposent, que ce soit dans des jeux familiaux ou plus experts.

Ceux qui seront toujours dans ma ludo :

Château Blanc :

Château blanc nous embarque dans le Japon féodal où tu incarnes un chef de clan ! Gagne des points de victoire en plaçant judicieusement tes membres de clan (jardiniers, courtisans et guerriers) dans les zones emblématiques du château de Himeji. Chaque endroit, que ce soit à l’intérieur du château, dans les jardins ou les zones de combats, t’offrent des actions très fortes et uniques pour accumuler des ressources et augmenter ton influence à la cour.

Le jeu se déroule en trois manches, avec trois tours par manche. Au début de la manche tu vas lancer tous les dés, puis les placer sur les ponts du plus petit vers la gauche jusqu’au plus grand vers la droite.

Le premier joueurs choisira son premier dés en faisant attention à ces spécificité : S’il prend le premier dé dispo il pourra activer ses bonus de lanterne, s’il prend le plus grand il n’aura rien, mais il aura la possibilité de gagner de l’argent ou payer moins cher son action sur le plateau.

Une fois le dé placé vous effectuerez le ou les actions disponible avec ce choix, et cela peut vite se changer en combo de plusieurs action, et je peux vous dire que c’est plus que nécessaire !

Ce que je pense de Château Blanc :

Si tu cherches un bon jeu rapide mais avec une belle profondeur stratégique, Château Blanc pourrait bien te plaire ! Ici, tu n’as que 9 tours pour optimiser chaque action, et crois moi, c’est un vrai casse-tête. Tu dois jongler entre les dés de différentes couleurs pour réaliser des actions qui peuvent se combiner et créer des effets en chaîne. Ça te force à bien planifier chaque coup, mais attention, le jeu peut être punitif si tu ne fais pas de « gros combo en chaîne » dès le début​.

Visuellement, le jeu est très beau également : les plateaux, les petits ponts tout mignons, et les jolis meeples aux formes différentes donnent un charme fou au style Japon médiéval que le jeu évoque. En revanche, prépare toi à un casse tête, surtout lors des premières parties : il te faudra bien comprendre les interactions et maximiser tes actions pour sortir du lot.

Bref, si tu adores les jeux complets, avec des combos et de l’optimisation, il peut devenir un favori dans ta ludothèque ! (et c’est bien le cas ici)

Les points forts de Château Blanc :

  • La profondeur stratégique en seulement 9 tours
  • L’interaction subtile mais présente
  • Le thème, le matériel, la DA <3
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Kutna Hora :

Kutná Hora est un jeu de gestion économique qui te plonge au cœur de la construction de cette ville historique, avec un objectif bien précis : développer et tirer profit de son industrie minière d’argent. Ce jeu de stratégie repose sur des mécaniques économiques dynamiques qui évoluent constamment.

Au fil de la partie, tu vas devoir gérer l’offre et la demande des ressources indispensables à la construction de Kutná Hora tout en optimisant chacune de tes actions.

Chaque décision que tu prends a un impact direct sur le marché économique. Parfois, ce sera à ton avantage, d’autres fois… beaucoup moins. Alors attention à bien planifier le timing de tes actions, car elles influenceront ton avenir économique dans la partie.

Pour jouer, tu vas utiliser une main de cartes qu’il faudra gérer avec intelligence. Et ça, c’est l’une de mes mécaniques préférées, dont je te parlerai plus en détail très bientôt ! Parmi ces cartes, tu auras un vaste choix d’actions, mais garde toujours en tête qu’en choisir une, c’est peut-être renoncer à une autre action.

Voici les actions disponibles :

  • Payer des permis de construire en payant le coût indiqué sur le plateau pour le bâtiment sélectionné.
  • Acheter des parcelles de terrain dans la cité, avec un coût qui évoluera en fonction des bâtiments construits autour de la parcelle choisie.
  • Construire des bâtiments dans la ville en payant le coût et en obtenant des bonus divers.
  • Creuser la mine, ce qui te permet de payer un coût et de gagner les bonus indiqués sur la zone minée.
  • Travailler sur la cathédrale de Sainte-Barbara, une petite action qui peut rapporter gros si bien maîtrisée !
  • Gagner des revenus : cette action consiste à regarder tes jauges sur ton plateau personnel en fonction des guildes que tu auras choisies en début de partie. Multiplie ensuite cette jauge par la valeur actuelle du marché pour calculer tes revenus. En faisant cela, tu peux également engager un aristocrate qui rapportera des points de victoire en fin de manche si les conditions sont remplies.

Tout est influencé par ce marché qui évolue, où les prix des matériaux comme le bois, le papier ou la pierre varient selon l’offre et la demande, ce qui complique tes décisions. Chaque bâtiment possède des icônes spécifiques et, en les plaçant de manière stratégique, tu peux gagner des points supplémentaires en fin de partie en entourant les bons symboles avec ceux des bâtiments voisins.

En résumé, Kutná Hora est un jeu profond qui demande une gestion fine de tes ressources et un excellent timing pour maximiser tes gains, tout en jonglant avec le marché.

Ce que je pense de Kutná Hora :

Si tu es fan de gestion économique et de stratégie, Kutná Hora va te plaire à coup sûr ! Ce jeu est une petite pépite pour ceux qui aiment la réflexion, l’anticipation et l’optimisation.

Le thème historique autour de la ville de Kutná Hora et de son industrie minière d’argent est hyper thématique. Chaque action que tu fais contribue à la création de la cité. Que tu achètes des terrains, construises des bâtiments ou exploites des mines, tout s’imbrique parfaitement. On ne te sert pas un thème plaqué, mais une vraie immersion dans une ville en plein développement.

Là où Kutná Hora se démarque vraiment, c’est avec son marché dynamique. Rien n’est figé ! L’offre et la demande changent constamment, influençant les prix des ressources. Du coup, tu dois bien calculer tes actions : investir au bon moment peut tout changer, mais une mauvaise décision peut vite faire dégringoler les prix. Ce casse-tête d’anticipation rend Kutná Hora d’autant plus addictif.

J’adore aussi la gestion des actions par les cartes. Chaque choix a des conséquences, et parfois, il faut renoncer à une option pour en faire une meilleure. Cette tension entre ce que tu peux faire et ce que tu dois laisser de côté est super excitante. Tu ajustes, tu planifies, et chaque tour te pousse à affiner ta stratégie pour ne pas te faire distancer.

Même si Kutná Hora n’est pas un jeu de confrontation directe, il y a une belle tension avec les autres joueurs. Tu surveilles leurs mouvements, cherches à acheter les meilleures parcelles ou à creuser plus vite dans les mines. Il y a cette compétition indirecte qui crée une ambiance tendue, et c’est top !

Et enfin, ne sous-estime pas la construction de la cathédrale. Ce n’est pas l’action la plus rentable au premier abord, mais si tu la joues bien, elle peut te rapporter gros. Savoir sacrifier ton tour au bon moment pour maximiser tes bénéfices ajoute une touche de stratégie supplémentaire à ce jeu déjà bien touffu.

Les points forts de Kutná Hora :

  • Une profondeur stratégique incroyable
  • Variabilité des parties
  • Un jeu exigeant mais ultra satisfaisant
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King Of Tokyo :

Si tu cherches un jeu fun, rapide et bourré d’interactions, King of Tokyo est exactement ce qu’il te faut. Dans ce jeu au style cartoonesque, tu incarnes un monstre, un robot ou même un extraterrestre qui tente de devenir le maître de Tokyo. À chaque tour, tu lances 6 dés, puis tu choisis de garder ceux qui t’intéressent et de relancer les autres, avec un total de trois lancers max. Après tes lancers, tu appliques les résultats : obtenir trois dés identiques te rapporte des points de victoire, chaque coup de poing inflige des dégâts aux autres monstres (si tu es dans Tokyo, tu frappes tous ceux qui sont à l’extérieur, et si tu es dehors, tu frappes celui à l’intérieur). Les éclairs te donnent de l’énergie pour acheter des cartes de pouvoir, et les cœurs te permettent de soigner tes points de vie, mais seulement si tu n’es pas dans Tokyo !

Quand tu es à l’extérieur et que tu infliges des dégâts au monstre dans Tokyo, il peut choisir de sortir et tu prends sa place. Être dans Tokyo te permet de gagner des points chaque tour, mais attention, tu ne peux pas te soigner tant que tu y es. À la fin de ton tour, tu peux dépenser tes jetons d’énergie pour acheter des cartes qui améliorent ton monstre et te donnent des pouvoirs spéciaux.

Le jeu se termine quand un joueur atteint 20 points de victoire ou que tous les autres monstres sont éliminés.

Avec King of Tokyo, tu fais face à un mélange de stratégie et de pur chaos avec les lancers de dés. Ce que j’adore, c’est qu’il y a de l’interaction absolument tout le temps . Chaque partie est unique, et franchement, taper sur ses potes c’est tellement satisfaisant !

Ce que je pense de King Of Tokyo :

King of Tokyo, c’est un concentré de fun qui mélange accessibilité, stratégie légère et gros moments de rigolade ! Les règles sont ultra simples : tu lances tes dés, et ensuite, tu choisis si tu veux frapper les autres monstres, te soigner ou accumuler de l’énergie pour acheter des pouvoirs. Pas besoin d’être un expert en stratégie pour t’éclater, mais si tu veux dominer la partie, il faudra faire de bons choix.

Le twist qui fait toute la différence, c’est ce dilemme à chaque tours : « je reste ou je sors » de Tokyo. Si tu restes trop longtemps, tu deviens la cible préférée de tout le monde. Ça crée des dilemmes super intéressants, mais rien de trop complexe, juste ce qu’il faut pour garder le fun.

Les cartes de pouvoir, elles aussi, sont un gros plus. Elles peuvent complètement changer la donne avec des combos qui te transforment en monstre surpuissant. Mais attention, les autres joueurs vont te cibler direct si tu deviens trop menaçant trop vite. Du coup, tu es toujours à jongler entre l’envie de gagner des points et la peur de te faire éclater

Visuellement, c’est un régal ! Les monstres au style cartoon sont hyper attachants, et chaque joueur adore incarner son propre géant, que ce soit un robot, un alien bizarre ou une créature mutante. Ça donne une ambiance super fun et légère, parfaite pour des soirées entre potes ou en famille. Et comme le rythme est rapide, les parties s’enchaînent sans que personne ne s’ennuie.

En résumé, King of Tokyo, c’est du fun immédiat avec des parties pleines de rebondissements et des moments où tu vas passer du rire à la frustration en un lancer de dés raté. Mais une chose est sûre : tu vas vouloir rejouer encore et encore !

Les points forts de King Of Tokyo :

  • Son physique et ses règles accessibles
  • Sa rejouabilité
  • Le fun du jeu, on s’amuse VRAIMENT en y jouant
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Ceux qu’il faut que je teste :

Détective :

Dans le jeu Détective de Iello, les joueurs incarnent des détectives dans une enquête coopérative. Ils travaillent ensemble pour résoudre des affaires criminelles en interrogeant des témoins, en cherchant des preuves et en analysant les informations à leur disposition. Le jeu combine l’utilisation de cartes et d’une base de données en ligne, où l’on peut consulter des documents, faire des vérifications d’empreintes ou d’ADN, et utiliser d’autres outils scientifiques.

Les joueurs doivent se déplacer, interroger, et croiser les indices avant la fin du temps imparti. Une fois qu’ils pensent avoir suffisamment d’informations, ils répondent à une série de questions pour résoudre l’enquête.

Pourquoi je veux le tester ?

J’adore les enquêtes immersives, et encore plus quand il y a énormément de documentation ! L’idée d’incarner un enquêteur dans ce genre d’univers rempli d’indices me fait vraiment kiffer, et avec mon chéri, nous sommes constamment à la recherche DU jeu d’enquête parfait ! J’aime quand un jeu nous pousse à collaborer pour résoudre des énigmes. Par exemple, j’adore les Sherlock Holmes Détective car tu dois faire tes recherches partout et suivre des fils d’indices sans pour autant être trop guidé, et ça, c’est le pied ! (Ouais !).

Pour moi, fouiller les détails un p’tit peu partout, faire des hypothèses avec ma moitié et parfois se tromper, c’est la définition même d’une bonne soirée !
Je suis impatiente de plonger mon cerveau dans cette ambiance de polar et de découvrir ce nouveau style d’enquête !

D’après ceux qui ont testés Detective , les points forts :

  • Une enquête intense avec des éléments narratifs riches , ce qui rend l’expérience immersive.
  • Grâce à une base de données en ligne, l’enquête semble réaliste et moderne, une expérience interactive unique.
  • Il encourage la coopération, le partage des idées et une dose de réflexion stratégique en groupe, il met le point sur l’aspect collaboratif du jeu.
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Tzolk’in :

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La civilisation Maya est en pleine effervescence ! Des récoltes abondantes, des temples qui s’élèvent majestueusement, et au cœur de tout ça, un calendrier mystique de 260 jours : le Tzolk’in. Grâce à lui, les prêtres savent tout, des prières à faire jusqu’aux meilleurs endroits pour construire des monuments sacrés.

Et si toi aussi tu devenais un leader Maya, dédié aux Dieux, pour guider ton peuple vers la prospérité ? Dans Tzolk’in, place tes ouvriers sur les roues du calendrier, anticipe les mouvements, et optimise chaque coup. Fais grandir ta civilisation tout en nourrissant ton peuple et en bâtissant des merveilles !

Pourquoi je veux le tester ?

J’ai vraiment envie d’essayer Tzolk’in parce que j’aime ce genre de jeu qui fait réfléchir. Le système de roues dentées, était super originale pour sa sortie et ça me pousse à avoir très très envie de l’essayer, c’est un classique du genre.

Je n’ai pas eu tant de retour que ça sur ce petit Tzolk’in mais ça fait un petit moment que j’ai envie de le tester, je sais qu’il est sur BGA mais ce n’est pas du tout la même chose de découvrir un jeu sur BGA et en réel, j’espère vraiment le tester très bientôt, en espérant que mon ressenti de loin est le bon. Je sens d’ici que je vais kiffer me faire fumer le cerveau en y jouant !

D’après ceux qui ont testés Tzolk’in , les points forts :

  • Le système d’engrenages rend la planification des actions très stratégique.
  • La profondeur des choix permet d’explorer de multiples stratégies à chaque partie
  • La rejouabilité est excellente, avec toujours de nouvelles façons de maîtriser le jeu​
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Piège Obscur :

Dans Piège Obscur les joueurs incarnent des prisonniers perdus dans un labyrinthe sombre, éclairé uniquement par des bougies. L’objectif sera de trouver des clés et de se réunir sur une tuile sortie avant que le labyrinthe, en constante évolution, ne vous piège définitivement. Les tuiles non éclairées disparaissent, créant une pression constante pour avancer. La coopération est essentielle pour garder ses alliés en vie et espérer s’échapper ensemble

Pourquoi je veux le tester ?

Ce jeu coopératif m’attire tellement avec son ambiance sombre et ses graphismes ultra immersifs. L’idée d’être plongé dans un labyrinthe lugubre, juste éclairé par une bougie, me donne trop envie d’y jouer ! Ce qui m’a encore plus donné envie de m’y plonger, c’est ce mécanisme où chaque mouvement fait disparaître des parties entières du plateau…

Je sens déjà les frissons ! Tu dois réfléchir à chaque pas que tu fais, et j’adore cette sensation d’urgence dans les jeux. Il va falloir être hyper coordonné avec les autres joueurs pour sortir avant que tout ne s’éteigne autour de nous. Chaque partie s’annonce unique, pleine de suspense !

Et le matériel… magnifique ! Les clés, la tour en forme de bougie… rien que ça, ça donne encore plus envie de me lancer. (Je vous en reparle dès que j’aurai joué, c’est pour bientôt normalement !)

D’après ceux qui ont testés Piège Obscur, les points forts :

  • La difficulté bien présente qui nécessite la coop
  • La direction artistique du jeu qui est magnifique
  • Jeu très bien ficelé avec de bonnes mécanique
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Ceux que j’attend avec impatience :

King Of Tokyo Duel :

Alors que la nuit s’installe sur Tokyo, deux titans émergent des décombres fumants des gratte-ciel réduits en poussière. Leurs cris résonnent dans la ville en ruine, et l’atmosphère est chargée d’électricité. Il n’y a qu’une place au sommet, et seul l’un d’entre eux pourra revendiquer le titre tant convoité de Roi de Tokyo, soit en anéantissant son adversaire, soit en instillant la peur la plus profonde dans le cœur des habitants.

King of Tokyo Duel est une version à deux joueurs du célèbre jeu King of Tokyo. Dans ce face-à-face, vous choisissez un monstre aux pouvoirs dévastateurs et lancez une nouvelle série de dés pour attirer à vous les précieux jetons de gloire ou de destruction. Que vous choisissiez d’accumuler des points en terrifiant la population ou de déchaîner la puissance de vos cartes de pouvoirs spéciaux, chaque jet de dé rapproche un peu plus de la victoire. Votre but : devenir l’unique et incontestable Roi de Tokyo en écrasant votre rival sous vos pieds colossaux !

Pourquoi je l’attends ?

En tant que fan incontesté de King of Tokyo et amatrice de parties en duo avec ma fille, j’ai vraiment hâte de tester cette version duel ! La mécanique de tir à la corde promet d’ajouter une dimension dynamique au mode duel, ce qui est généralement très efficace dans ce type de jeu. Le thème, toujours aussi beau et soigné, reste fidèle à l’univers de King of Tokyo.

Je suis impatient de découvrir ces nouvelles mécaniques et de voir comment elles vont enrichir l’expérience de jeu. Cela s’annonce vraiment prometteur !

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Seti :

Dans SETI : Recherche d’Intelligence Extraterrestre, tu te retrouves à la tête d’une institution scientifique, prête à percer les mystères de l’univers et à trouver des traces de vie au-delà de la Terre. Tu envoies des sondes sur des planètes proches, tu explores leurs lunes et tu guettes le moindre signal venu des étoiles lointaines. Chaque décision compte : atterrir pour récupérer des échantillons ou rester en orbite pour avoir une vue d’ensemble, tout est question de stratégie.

En parallèle, tu peux améliorer ton équipement pour analyser plus rapidement les données et booster la portée de tes télescopes. Plus de 200 cartes aux illustrations sublimes te guideront dans tes recherches et te permettront de remporter des bonus. Découvre des projets scientifiques réels, des technologies de pointe comme le rover Persévérance ou la sonde Voyager, et mets tout en œuvre pour être celui ou celle qui découvrira enfin la preuve d’une vie extraterrestre.

SETI, c’est un hommage à l’exploration spatiale, à l’astronomie, et à notre quête incessante de comprendre ce qui nous entoure.

Pourquoi je l’attends ?

SETI rend hommage à l’exploration spatiale et planétaire, à l’astronomie, à la recherche continue de signes de vie dans l’immensité de l’espace, et aux efforts pour comprendre la nature de la vie dans l’univers. Et je dois dire que je kiff l’idée de lancer des sondes pour explorer, tout en essayant de détecter des signaux extraterrestres. Le jeu à l’air super immersif et très touffu comme les bons gros jeux experts que j’aime ! Et la courbe de progression a l’air énorme.

En plus, avec plus de 200 cartes qui illustrent des technologies réelles comme la sonde Voyager et le rover Persévérance, chaque partie promet d’être unique, enfin j‘espère. Je ne sais pas trop quoi ajouter, le pourquoi du comment il m’attire autant, j’ai eu quelques infos sur lui par ci par là, mais pas assez pour savoir s’il me plaira vraiment ou pas. Avec CGE au commande je n’ai pas trop peur, mais sait on jamais ? Et j’avoue que le système de rotation de la planère m’intrigue de fou (peut être que j’me trompe), mais ça a l’air un brun original, tout en inventant rien de spécifique.

SETI ne fait pas qu’amuser ; il rend hommage à la quête humaine d’exploration et de connaissance.

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3 ring Circus :

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Le cirque est en ville, et tu es aux commandes ! Dans 3 Ring Circus, tu incarnes un directeur de cirque qui parcourt les États Unis à la fin du XIXe siècle, rêvant de faire vibrer le public et d’attirer l’attention du plus grand magnat du cirque. Jongleurs, magiciens, hommes forts, clowns… tu dois recruter les meilleurs artistes pour monter des spectacles inoubliables dans les villes, petites ou grandes, tout en gérant la notoriété de ta troupe.

Les petites villes te permettent de recruter de nouveaux talents, mais c’est dans les grandes villes que la gloire se trouve… à condition d’impressionner un public très exigeant ! Entre recruter des artistes et organiser des spectacles, il va falloir planifier chaque décision avec soin. Attention, le grand cirque Barnum n’est jamais loin, et quand il débarque dans une grande ville, un décompte de points s’enclenche… Celui qui aura conquis le plus de cœurs remportera la gloire et les honneurs. Alors, prêt à faire briller ton chapiteau sous les étoiles ?

Pourquoi je l’attends ?

J’ai hâte de le tester pour plusieurs raisons simples mais qui m’ont convaincues. Tout d’abord, le thème du cirque me rend nostalgique en général, et s’il est bien exécuté, je pense qu’il y a moyen de me faire kiffer de fou ce jeu, j’adore les thèmes originaux bien exécutés ! L’ambiance semble à la fois dynamique et colorée, ce qui me plaît énormément.

De plus, 3 Ring Circus a des mécaniques que j’adore : de la gestion de main, du contrôle de zone et de la majorité. Il a tout pour réussir à me draguer celui là ! Malgré quelques retour pas très convainquant que j’ai pu lire sur le jeu, j’ai toujours très envie d’y jouer, j’espère ne pas être déçue.

Le jeu semble très stratégique, où il faudra souvent adapter son approche en fonction des actions des autres joueurs et des opportunités qui se présentent sur le plateau. J4ai l’impression qu’il y a beaucoup d’interaction, et comme je vous l’ai déjà dit 50 fois dans cette article, moi l’interaction j’adore !

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Ceux que je n’ai pas aimé :

Guilty :

Dans cette série qui réinvente les jeux d’enquête, vous allez devoir démêler les fils d’une affaire complexe, entre mensonges, fausses pistes et révélations chocs ! Chaque carte jouée vous rapproche de la vérité… ou vous met en danger. Chaque détail compte, et le temps joue contre vous !

Que vous soyez du genre à suivre méthodiquement les indices ou à foncer en prenant des risques calculés, chaque décision peut changer le cours de l’enquête. Mais attention, un seul faux pas et c’est l’impasse… voire pire ! Chaque choix que vous faites a des conséquences irréversibles.

Sous la lumière crue des scènes de crime ou dans l’obscurité des ruelles mal famées, Guilty vous offre une expérience immersive et intense. Chaque partie est unique avec de nouveaux enjeux et mystères à résoudre, mettant vos compétences de déduction à l’épreuve.

Si vous avez l’âme d’un détective et cherchez un défi qui vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière minute, Guilty est fait pour vous. Le compte à rebours est lancé, êtes-vous prêt à résoudre l’enquête ?

Pourquoi je n’ai pas aimé Guilty ?

Je n’ai pas vraiment aimé ma partie de Guilty, et cela pour plusieurs raisons qui méritent d’être détaillées.

Tout d’abord, je trouve que le jeu est beaucoup trop directif. J’avais l’impression que tout était écrit d’avance, ce qui m’a laissé peu de place pour exercer mon contrôle et ma créativité. Lors de mes parties, j’ai parfois exploré des fausses pistes, mais ces tentatives étaient rapidement abandonnées au profit de la « bonne » piste. Cela a créé une sensation de frustration, comme si mes choix n’avaient pas vraiment d’impact sur le déroulement de l’histoire.

De plus, certains éléments de l’intrigue me sont apparus un peu tirés par les cheveux. Même si l’on parvient à comprendre ce qui s’est passé dans le jeu, la manière dont les événements se déroulent peut sembler artificielle et manquer de profondeur. Cela a affecté mon immersion.

En somme, bien que le concept ait du potentiel, la rigidité du jeu et certains choix narratifs m’ont laissé sur ma faim. Je pense qu’avec plus de liberté dans les décisions et des rebondissements mieux intégrés, Guilty pourrait m’offrir une expérience beaucoup plus satisfaisante.

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1% :

Le jeu vous invite à plonger dans l’univers fascinant des statistiques et des probabilités ! Ce jeu se démarque par son approche unique du hasard et de la stratégie, où chaque lancer de dés peut vous mener à la victoire.

Dans 1%, vous devez obtenir un double zéro avec deux dés à dix faces, un événement qui ne se produit que 1% du temps. Vous commencez par utiliser des cartes Annonce pour déclarer vos intentions et des cartes Récompense pour influencer le jeu. C’est là que le bluff entre en scène ! Pendant la phase d’annonce, chaque joueur engage un duel de tactique et de stratégie pour tenter de renverser les probabilités. Ensuite, la phase de récompense vous permet de consolider vos chances, que ce soit en augmentant vos probabilités pour les prochains tours ou en prenant le risque d’un lancer immédiat pour la victoire.

Pourquoi je n’ai pas aimé 1% ?

Je n’ai pas du tout été conquise par 1% tout d’abord, le jeu repose uniquement sur le hasard, ce qui peut décevoir ceux qui aiment les mécaniques stratégiques.

Pourtant, le hasard ne me dérange pas en général mais ici, j’ai vraiment l’impression de ne jouer qu’aux dés, qu’ils prenaient le pas sur le jeu de cartes, et du coup, on finit par se concentrer uniquement sur les dés, perdant tout intérêt à vraiment « jouer » avec celles ci. Et je déteste quand une mécanique ne sert à rien, ou n’est pas bien exploité en tout cas.

De plus, après quelques parties, le jeu devient très répétitif. J’ai voulu le tester 5-6 fois avec des groupes différents, et je ne dis pas qu’aucun n’a aimé, au contraire, j’ai des amis l’ayant acheté car ils ont passés un super moment, mais je préfère une autre sorte de hasard dans mes jeux, en tout cas s’il y a du hasard, j’aime quand il y a également un peu de contrôle sur d’autres aspects du jeu.

La dynamique de bluff et d’interaction entre les joueurs, bien qu’elle puisse sembler amusante, peut rapidement créer une ambiance tendue. Les alliances temporaires et les stratégies changeantes peuvent donner lieu à des moments peu agréables, surtout pour certains groupes de joueurs.

Enfin, le design et le thème du jeu ne me séduisent pas du tout. Bien que j’adore jouer avec les statistiques, le jeu a été un flop total pour nous, on ne s’est pas amusés du tout.

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Qwirkle :

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Qwirkle est un jeu familial super accessible qui plaira aux amateurs de réflexion et de stratégie tout en restant fun ! Le principe est simple : le jeu se compose de 108 tuiles avec six formes et six couleurs différentes. Le but ? Créer des lignes en respectant soit la forme, soit la couleur, et marquer un max de points.

Au début, chaque joueur pioche six tuiles. À son tour, on peut poser une ou plusieurs tuiles de sa main pour compléter une ligne déjà existante, à condition que toutes les tuiles partagent un point commun : soit la même couleur, soit la même forme. Les lignes peuvent s’étendre jusqu’à six tuiles maximum. Et attention, pas question de mettre deux fois la même forme ou la même couleur dans une ligne !

Si on préfère, on peut aussi échanger ses tuiles au lieu de jouer, et ainsi renouveler sa main. Les points sont marqués en fonction de la longueur des lignes créées, et si tu réussis à faire une ligne complète de six tuiles, c’est le Qwirkle : un bonus de 6 points direct !
C’est un jeu où observation et anticipation sont clés. Le joueur avec le plus de points à la fin remporte la partie. Simple, mais tellement addictif !

Pourquoi je n’ai pas aimé Qwirkle ?

Alors, Qwirkle, malgré sa popularité, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé.

D’abord, je trouve le jeu un peu vieillot dans ses mécaniques elles sont très classiques : aligner des formes et des couleurs, un peu à la manière d’un Scrabble mais sans lettresx) . Certes, c’est accessible à tous, mais ça manque clairement de fraîcheur et d’originalité.

Ensuite, ce qui me pose problème, c’est l’aspect répétitif. On place des tuiles, on complète des lignes, on marque des points… et on répète ce schéma jusqu’à la fin. Il n’y a pas de montée en puissance, ni de réelle dynamique de jeu qui évolue. Très vite, on anticipe les coups des autres et ça devient un peu plat. Ce manque de surprise ou de rebondissements fait que je m’ennuie rapidement, surtout après quelques parties.

Un autre point, c’est que Qwirkle repose beaucoup sur la chance. Tu tires des tuiles au hasard, et parfois, si tu as la bonne combinaison, tu vas marquer des gros points, sans que ça soit vraiment dû à une stratégie élaborée. Ça peut être frustrant quand tu as réfléchi à un bon coup et que ton adversaire gagne juste parce qu’il a pioché les bonnes tuiles.

Enfin, même visuellement, je trouve que le jeu manque d’attrait. Les tuiles colorées ont un côté très basique, un peu « ancien ». On est loin de la beauté et de l’immersion qu’offrent d’autres jeux plus modernes. En gros, Qwirkle me donne cette impression de jeu daté, sans réelle profondeur ni fun.

JE SAIS « je ne suis pas a ciiible » mais si je veux expliquer et jouer à un jeu en famille ou lors d’animation, il faut qu’il m’intéresse un minimum. Il était p’tete cool y’a quelques années, mais pour moi qui l’ai découvert l’année dernière, c’est pas la ouffitude tavu.

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Bambou :

Mon avis sera à prendre avec des pincettes pour celui ci car je ne l’ai testé qu’une seule fois, et à 4. Je pense le retester bientôt, c’est quand même l’auteur de Bitoku que J’ADORE, mais je le testerais dans une autre configuration pour confirmer ou non mon flop.

Dans Bambou, tu es à la tête d’une famille qui, depuis des générations, vit en harmonie avec la nature grâce à la culture du bambou. Chaque action, chaque décision vise un seul objectif : assurer la prospérité de ta famille en gagnant des points de bonheur. C’est un jeu de gestion et d’optimisation qui dure 4 années divisé en 4 saisons.

Tu devras brûler de l’encens dans les temples pour obtenir la faveur des esprits, gérer ta maison avec soin, et surtout, faire preuve de stratégie pour bien placer tes tuiles et équilibrer les ressources de ton foyer. Chaque catégorie de tuile t’apportera des points si tu les places comme il faut. Et n’oublie pas, chaque hiver, il faudra nourrir ta famille et honorer les esprits avec les offrandes.

Un jeu simple d’accès mais avec une profondeur stratégique qui te poussera à te dépasser. Allez, fais place au bambou et à l’équilibre, et que les esprits soient avec toi ! Oui mais …

Pourquoi je n’ai pas aimé Bambou ?

Bambou, malgré son charme visuel indéniable, ne m’a pas totalement convaincue. Le thème est super séduisant : tu cultives du bambou et tu offres de l’encens aux esprits… mais les actions ne sont pas toujours intuitives. Le lien entre l’encens, le bambou et l’aménagement de la maison paraît un peu forcé, pas toujours très concret.

La mécanique est bien pensée, les manches sont structurées, mais ça perd un peu en fluidité après quelques parties. Récolter du bambou et placer l’encens devient vite répétitif, et l’équilibre autour des points de confort peut sembler artificiel. Même si ça ajoute un peu de complexité, ça peut freiner ceux qui préfèrent une gestion plus simple et plus directe.

Petit bémol aussi sur la lisibilité des icônes sur les tuiles. C’est joli, c’est sûr, mais parfois au détriment de la clarté, surtout pour les nouveaux joueurs. Ça peut vraiment gêner.

En bref, Bambou est un joli jeu, agréable à regarder, mais la profondeur stratégique n’est pas hyper bien équilibrée. Parfois, tu te dis : « tout ça pour ça ? ».

J’aimerais bien l’aimer ! Je vais d’ailleurs lui redonner une chance bientôt, on m’a convaincue de le retester.

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Mélissa Royal


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1 réflexion au sujet de « Les jeux Iello : mes tops, mes flops, et mes attentes »

  1. Dans tout ce qui est cité, seuls 3 jeux sont édités par iello. Les autres sont seulement traduits et distribués en France par iello mais édités par d’autres à l’origine (CGE, Devir, Portal, Mindware…)

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