L’auteur historique Reiner Knizia continue son rythme de production effréné et sort prochainement via Bitewing Games un jeu appelé Cascadero. Illustré par Ian O’Toole, ce bon gros eurogame a l’air vraiment magnifique.Ian O’Toole a par ailleurs illustré des jeux comme le superbe Voidfall, le seyant Carnegie et aussi Pampero et Dead Reckoning que je ne manquerai pas de voir à Essen en octobre ! Mais pour Knizia et El Cascadero, le beige reste la couleur majoritaire sur le plateau ! #troll
Voici le pitch de Cascadero :
« Le royaume est brisé, ses villes sont divisées et ses habitants sont méfiants. Le nouveau souverain couronné, El Cascadero, cherche à réunifier la terre, mais il ne peut le faire seul. Ainsi, il nomme quatre ministres pour visiter le peuple et restaurer l’harmonie civile. Bien que les ministres soient tenus d’apporter la prospérité à tout le pays, chacun d’eux a également une responsabilité dédiée : Agriculture, Artisanat, Minage et Marchés. El Cascadero consigne également dans son livre les succès de ses ministres… »
Placement de tuiles et stratégie sont donc évidemment au menu pour le prochain Knizia d’envergure. Un peu de politique et d’influence à l’allemande. Les ministres auront des envoyés qui iront activer des tuiles, mais sans pouvoir quand ils sont isolés. L’idée sera de construire des chaînes d’envoyés ou des groupes afin d’avoir du poids. Un sceau officiel d’El Cascadero et des messagers royaux semblent être des éléments importants pour jouer avec ça.
Placement de tuiles et Messagers Royaux
L’éditeur a précisé un peu plus précisément la stratégie de Cascadero sur BGG :
Les joueurs doivent choisir entre deux stratégies concurrentes : construire de longues chaînes de leurs envoyés pour atteindre des synergies et des objectifs, ou établir des groupes d’envoyés plus petits et séparés pour déclencher le score de la ville en temps voulu. Les deux vous attribueront des points de victoire, mais vos points de victoire ne signifieront rien si vous n’atteignez pas également la fin de votre colonne de succès désignée.
En déclenchant le score de la ville, vous avancerez le long de la colonne de succès correspondant à cette ville, obtenant des bonus en les dépassant. Les bonus comprennent l’obtention de points de victoire, l’avancement supplémentaire sur n’importe quelle colonne de succès, la revendication d’un sceau officiel, le repositionnement d’un envoyé, ou même l’acquisition d’un tour supplémentaire. Grâce à un timing précis et à des plans astucieux, les joueurs peuvent déclencher une combinaison en cascade de bonus passionnants qui renversent la situation en leur faveur.
Cascadero offre une richesse de rejouabilité grâce à l’interaction émergente des joueurs, à la variabilité du plateau et des configurations de tuiles, et à un mode de jeu avancé avec des hérauts itinérants. Pourtant, le jeu se terminera toujours de l’une des deux manières : lorsqu’un joueur atteint cinquante points de victoire ou doit placer une tuile mais n’en a plus. Les joueurs qui ont atteint la fin de leur colonne de succès désignée sont qualifiés pour la victoire, et celui d’entre eux qui a le plus de points de victoire gagne.
Un jeu à surveiller donc, par un auteur habitué des bangers au point où j’ai écrit un Knizia Quiz ! Avec un maître aux illustrations et des mécaniques intrigantes, Cascadero semble avoir quelques atouts en poche…