On en sait un peu plus sur Star Wars Outlaws. Après une cinématique en forme de note d’intention, présentée durant le Xbox Showcase, Ubisoft profite de son propre événement, le Ubisoft Forward pour lâcher du concret sur son futur Open-World Star Wars (sortie annoncée sur un vague 2024). Sous la forme d’une séquence de jeu de 10 minutes, la vidéo nous offre la réalisation complète d’une mission type. Infiltration, shoot, course-poursuites en speederbike, négociation avec de la racaille, combat spatial, avec un rythme soutenu, la mission nous offre à voir différents gameplay, et laisse aussi deviner bien plus.
On révise ses classiques
Ce qui transparait dans cette présentation, c’est que Star Wars Outlaws n’entends pas révolutionner la roue : phase d’infiltration, marmo-narration, cover-shooting, barils rouges, et j’en passe, le jeu s’appuie sur une base très classique pour nous proposer un open-world qui pourrait sembler générique s’il n’avait pas pour lui, le vernis Star Wars.
Coté ambiance, Les gars de Ubi Soft Massive (far cry 3, l’annale du destin, The division) ont fait du bon boulot, tant au niveau visuel que sonore. On est plongé dans différents environnements, des planètes lointaines aux grandes citées éclairées aux néons, on croise de nombreuses races extraterrestres. Tout semble coller à l’ambiance des premiers films.
Outlaws nous met dans les bottes d’une contrebandière (pas de Jedi au programme, vous pouvez ranger vos sabres), un boulot propice au voyage dans des contrées reculées, et à la fréquentation de personnalités troubles. Il faudra donc faire son business au milieu d’une faune hétéroclite, du syndicat Pyke et d’un empire omniprésent. Pour accomplir cela, votre personnage aura accès à tout un tas de compétences et accessoires, et sera accompagné d’une bestiole bien utile, puisqu’il sera possible de lui donner des ordres simples.
On alterne donc phase à pied, pilotage de véhicules terrestres, pilotage de vaisseau dans l’espace. Il est possible d’aborder une même situation selon ses préférences (discrétion, frontale, mix des deux), les missions semblent nous donner des choix, et ces choix ont visiblement des conséquences (court terme, long terme, nous ne savons pas encore). Les différentes phases, bien que très classiques, semblent solides, soignées et dynamiques et le thème star wars fonctionne bien, en espérant que ce ne soit pas juste un jolie skin sur open-world générique, comme c’était le cas pour Hogwarts Legacy.
Il nous reste à découvrir les éléments inconnus : le degré de liberté dans l’espace, la taille et l’intérêt de ce futur espace de jeu, la nature de notre mission globale, le degré de liberté, les réelles conséquences de nos actes sur l’aventure et enfin, le degré de redondance des activités qui jalonneront l’open-world, parce que, soyons honnête : la redondance, c’est un peu la spécialité d’ubisoft.
Fan de Star Wars, j’ai envie d’y croire, donc je vais garder un oeil sur ce jeu, et je ne louperais pas une occasion de vous en reparler sur Campustech.