Je ne sais pas si je suis une grande optimiste mais moi quand j’entends que « toutes les sorties sont décevantes » et que « plus rien ne surprend » je me dis que soit j’ai des goûts de chiotte, soit je suis une imbécile heureuse alors si toi aussi tu te parfumes à la Javel ou que tu ris quand quelqu’un pète, lis cet article jusqu’au bout ça devrait t’aller !
Construction de choses et de machins
Si dans la vie les travaux sont une corvée dont je me passerais bien, dans les jeux j’adore emmagasiner des ressources pour bâtir des trucs et faire en sorte que non seulement rien ne s’écroule mais qu’en plus tout soit mieux que chez le voisin !
Sanctuary chez Super Meeple
Houraaa je le découvre enfin pour de vrai ! C’est même celui sur lequel on s’est jetées en arrivant avec ma pote Ludinat ! J’ai déjà joué à Ark Nova et j’ai adoré mes parties : disposer des enclos dans mon zoo, le remplir de bestioles, activer les bonnes actions aux bons moments en tentant de les upgrader, remplir des objectifs, équilibrer ses scores etc, tout ça m’a réellement passionnée. Malheureusement les durées de jeux sont beaucoup trop longues et le niveau de difficulté hyper ardu pour que j’ai l’opportunité de le sortir souvent.
Heureusement Sanctuary reprend absolument tout ce que j’aime chez son grand frère pour le condenser dans un nouveau format : un jeu de tuiles ! Et moi, je kiffe ça. La lisibilité me semble plus immédiate ce qui facilite la prise en main. Attention, on n’est pas dans du familial pour autant, vous n’allez pas jouer à construire un zoo avec votre bout d’chou ni pépé/mémé ; on vise ici des joueurs tout de même aguerris qui apprécient d’observer et calculer à chaque tour le coup idéal à faire.
Les tours de jeu sont simples : on récupère une tuile au centre puis on active l’une de nos actions. Comme dans Ark Nova, ces dernières sont représentées par les cartes personnelles que l’on a devant soi et dont le niveau de performance est défini par l’emplacement occupé. Après qu’une action ait été réalisée, la carte en question repasse en première position (la moins forte) et permet au reste d’avancer sur l’échelle des valeurs. On peut donc au choix récupérer de nouvelles tuiles ou poser quelque chose dans son zoo.
La complexité est de tenter de respecter les contraintes de placement et les exigences des animaux pour valoriser notre parc animalier et en tirer le plus de profit possible (eh oui, ça reste du commerce !). Par ailleurs, des Objectifs communs peuvent déclencher des Bonus non négligeables et surtout faire gagner de précieux points supplémentaires, ils guident à la fois notre stratégie mais permettent également de retourner nos Cartes Actions sur leur face boostée !
Sanctuary est la version qu’il me fallait d’Ark Nova : les tours sont rapides et facilités par une lecture instantanée grâce à une iconographie parfaitement claire et évidente, pas de surplus on se contente d’une action obligatoire plus une au choix et éventuellement des effets secondaires idéalement résumés sur notre plateau. Visuellement, le zoo prend forme sous nos yeux et un code couleur permet d’identifier en un clin d’oeil les éventuelles tuiles à surveiller pour les activer ou former des couples (et oui, la vie continue !).
Stupor Mundi chez Pixie Games
Oui oui, je sais que vous savez que je mens ! En vrai je l’ai joué en dehors du festival mais quand même c’est bien eux qui le localise alors j’ai le droit ! Quelle splendeur cette boîte devant laquelle je bavais mais que je redoutais aussi … C’est Ludinat qui me l’a pitché (mais je crois que c’est elle qui le présente à la Terre entière en même temps, ok j’exagère mais à la France entière c’est sûr !).
Quelle claque ce truc ! Je m’attendais à des règles lourdes et une surcharge mentale écrasante alors que pas du tout ! C’est tellement limpide et cohérent qu’on ne retourne pas une seule fois dans la règle de toute la partie ! L’édition est incroyable, on joue à du costaud et pourtant les tours de jeu s’enchaînent vite et il n’y a pas 36 trucs à faire à son tour : on joue une de ses cartes pour son Gain ou pour enclencher une Action parmi acheter, construire, avancer sur la piste etc. La réflexion se fait à plusieurs niveaux pour augmenter ses capacités de stockage, bonifier une action, construire son château (mais vraiment ! pfff un plaisir enfantin au milieu d’un jeu expert quoi !), recruter des Alliés et déclencher des Décrets pour tirer la couverture à soi.
C’est passionnant ! L’édition est canon, les parties sont fluides, la réussite comme la défaite stimulantes ! Je veux y rejouer (j’ai perdu d’un point !).
Arigato chez Ludonaute
Alors celui-là, si vous êtes des gens bien vous connaissez déjà les règles grâce à mon récent article sur le sujet (oui oui je vous vois hein ?!). Né d’une coopération entre un auteur déjà bien connu : Florian Sirieix et une jeune recrue à l’initiative du projet : Mélodye Ladrat , Arigatō a connu plusieurs étapes et visages avant d’adopter ce style japonisant tout en beauté et légèreté.
Légèreté légèreté dans le visuel peut-être mais pas dans sa méca encore que le tout reste plutôt accessible, même des familles pourraient s’initier à la catégorie jeux de placement et création de moteur par son intermédiaire. Ici on vise les points secs rapportés par nos Personnages (une fois envoyés au Palais) et les points de prestige reçus en fonction du nombe d’objectifs remplis.
Les tours : cinq cartes en main, on en place une chez soi en respectant sa contrainte, on en défausse deux pour gagner leurs ressources, on laisse les dernières au voisin pour le tour prochain (du draft donc). On active alors les pouvoirs de tous les Personnages déjà en place dans notre Village (qui peuvent parfois se déclencher par l’intermédiaire d’un autre ou en fonction de ce qu’on a envoyé chez le voisin …). Les Ressources ainsi récupérées servent à faire une Offrande et envoyer du monde au Palais.
Ce que je trouve hyper satisfaisant ici c’est que l’on comprend assez instinctivement quelles cartes gagnent à être présentes ensemble ou, au contraire, ne nous manqueront pas si on les envoie chez le Shogun. Les objectifs défilent à toute vitesse et obligent à ajuster ses choix et modifier son agencement. On génère des gains grâce à notre moteur oui mais il ne peut pas être éternel, avec seulement quatre emplacements pour toute la partie, il faut savoir quoi sacrifier au bon moment.
Ce jeu fait crépiter mon cerveau pile dans la zone du plaisir ! C’est beau, bien, dynamique et jouissif !
Association de trucs et de bidules
Osmosis chez Opla
La tentative était inévitable ! Les associations d’idées j’adore ça, toujours, ça m’éclate absolument à chaque fois mais là en plus il y a une idée originale derrière : celle de connecter nos petits citrons mous pour les faire se coordonner. Je m’explique : habituellement on cherche à assembler deux mots ou deux images pour en faire deviner un ou une seul(e) autre alors qu’ici il faut arriver à ce que le mécanisme qui se met en branle dans notre tête parvienne à s’aligner à celui des autres presque sans indices pour réaliser un objectif avec les propositions suivantes : faire une paire, trouver deux opposés, imaginer un avant/après…
Ca a l’air très abstrait dit comme ça et presque de l’ordre de la télépathie mais en réalité, même si la communication est limitée, croyez-moi qu’il y a eu du bruit autour de la table : « écoutez écoutez, c’est évident : il y a deux cartes qui s’assemblent parfaitement symboliquement », « non mais moi j’en vois surtout une qui ne va pas avec les autres », « mais siiii, si on imagine une cause à effet je suis sûre que celle à laquelle tu penses en rejoint au moins deux ». Voilà le genre d’échanges qu’il peut y avoir durant la phase d’observation. Vient ensuite le moment de se mettre d’accord pour l’objectif visé et voter pour cibler les mots ou images sélectionnées : « bon on est ok, vu qu’on n’arrive pas à se mettre d’accord sur une combinaison, on vote pour la carte qui ne va avec rien ? », on révèle et là c’est le drame : « mais enfin vous voyez bien que plombier ne va pas du tout avec robe », « bah oui mais alors Zoro encore moins … », « parce que vous trouvez que gâteau et liane ça va bien ensemble vous peut-être ? » (merci Nat pour cette remarque !!! Je ne voudrais pas m’en attribuer tout le mérite !).
C’est drôle mais c’est drôôôle ! Et c’est surtout intelligent : le genre de jeu qui nécessite d’être joué plusieurs fois avec les mêmes personnes pour s’exercer et tenter de s’améliorer. Mais quand même, de temps en temps : faites-le juste découvrir à un nouveau groupe histoire d’être complètement à côté et de vous marrer !
Trucs en stock chez Matagot
Lui aussi on l’a joué en dehors du festival, à l’heure de l’apéro (22h-22h30 quoi) avec la moitié des neurones qui nous sortaient déjà des oreilles… Le troisième niveau a fini de nous achever ! J’y viens …
Trucs en stock c’est Things in rings que je surveille depuis Essen l’an dernier ! Encore un truc méga chiant à expliquer mais on est là alors je vais faire un effort : 3 cercles, un rouge, un bleu, un jaune. Ces cercles se recoupent formant une zone entre le rouge et le bleu, une entre le bleu et le jaune, une entre … bon bref t’as compris (sinon dégage ça risque d’être chaud pour toi !). Des images à replacer dans ces groupes et sous-groupes. Comment ?
Tout ce qui touche le rouge a un point commun en lien avec un Contexte, tout ce qui touche le jaune a un point commun avec l’Ecriture ou la Prononciation, tout ce qui touche le bleu a un point commun avec une Caractéristique. Seul un joueur prend connaissance des règles secrètes qui définissent le Contexte, l’Ecriture ou la Prononciation et La Caractéristique de la manche. Les autres doivent par un système d’observation, d’hypothèses et de déduction poser des cartes (images et mots) dans les cercles et croisements en tentant de déterminer ce qui les lie ! Heureusement, en cas d’erreur, le joueur actif pose lui-même quelque chose pour essayer de débloquer la situation.
Au départ ça va, les Contextes évoquent l’école, le mariage, la nature … Les Caractéristiques se basent sur la taille, l’aspect, la forme … Et l’Ecriture ou la Prononciation propose des mots qui commences par une voyelle, qui ont 3 syllabes etc. Le niveau 3 en revanche, lui, part dans un délire intersidéral qui te liquéfie la cervelle, te ronge le crâne et grignote même tes yeux et tes oreilles pour te passer l’idée d’y revenir par toi-même. Vous trouverez par exemple des Créations datant d’avant guerre, des doubles voyelles ou des objets plus grands que ceci ou cela … Bref l’enfer quoi mais faut croire qu’on aime se brûler !
Chamanisme à la champot’ de fruits
Alors là on arrive tout en haut de mon classement ! Trois jeux catégoriquement différents dans leur présentation comme dans leurs mécaniques et l’ambiance qu’ils dégagent mais trois jeux que je veux avoir dans ma ludothèque absolument et que je vous recommande fortement d’essayer !
Miams chez Kyf
Après l’article de présentation que je lui avais réservé, c’était couru d’avance que j’allais foncer le découvrir pour de bon ! Et quel délice !! Du lancer de dés frustrant (et fruité) qui exige des supers combinaisons de la mort qui tue mais ne t’autorise qu’une seule relance ! Ils sont fous chez Kyf (oui mais ne leur dites surtout pas …)!
Une fois ta combinaison toute pourrie réalisée, tu entoures les points (peu) sur ta feuille … Super ! Oui mais parfois tu gagnes un jeton Bonus au passage : pour avoir le droit de relancer ou pour avoir un dé supplémentaire ! Et puis surtout, souvent, tu chopes des Etoiles avec tes points et ça c’est trop bon !!! Parce que les Etoiles ce sont des points supplémentaires mais également la monnaie du jeu avec laquelle tu achètes des Cartes trop cool hyper puissantes (tu l’entends la musique de Mario Bross qui speede après avoir gobé du poppers une étoile). A partir de là c’est l’euphorie totale, ton jeu est boosté : les Fraises remplacent les Kiwis, tu peux scorer deux combi au lieu d’une, tu doubles tes résultats, t’as le droit de relancer 36 fois, tu peux insulter ton voisin et t’es autorisé à réveiller tout l’hôtel quand tu obtiens les 5 dés identiques !!! Bref un truc qui paraissait plan-plan au départ, te file une pêche du diable à 3h du mat’ !
Celui-là je peux vous dire qu’il va tourner ici : on connaît déjà tous la base (le Yam’s quoi) et on a toujours rêvé de lui donner un peu de pep’s, Jules Messaud l’a fait pour nous en ajoutant en plus un détail qui fait que personne ne reste inactif durant le tour des autres : les Croix qui permettent à ceux qui ne lancent pas les dés de gagner quand même des Bonus et de libérer des emplacements plus bénéfiques pour la suite !
Rien à voir mais, en passant, on ne pouvait pas ne pas évoquer la prochaine boîte de Behind qui, elle aussi rejoindra mes étagères. Le premier opus m’avait tellement soulevée de Terre que je ne peux qu’attendre la prochaine avec des étoiles (!!!) plein les yeux surtout quand on voit le nom des illustrateurs dessus : Crocotame, Melody Leblond, Pierô et son fils (là ça n’apparaît pas car c’est un proto mais si si j’vous jure, ils ont fait bosser le p’tit !). On n’a pas voulu se spoiler du coup, avec Nat, on s’est contentées de la seconde démo encore excellente ! Du génie …
Ritual chez Palladis
Ma parole ce truc tordu encore ! Ca fait un moment que je surveille cette sortie en approche mais seulement du coin de l’oeil je l’avoue car je craignais de me lancer en public et d’atterrir comme une merde crêpe. J’ai lu tout et son contraire, le jeu clivant par excellence : soit tu adores soit tu détestes. Cependant la balance a plutôt tendance à pencher vers la première solution alors j’ai accepté de me plier à l’exercice mental : sans parler mais en observant les choix et gestes des autres participants, tenter de réaliser l’ensemble de nos objectifs personnels avant de finir par le rituel commun connu d’un seul joueur.
C’est une merveille ! Une expérience absolument magique et sensationnelle. Je remercie l’ami Will de nous avoir initié avec Fred et d’avoir eu la patience de nous laisser entrer en transe ! L’alchimie était là et, même si on a un peu trichouillé au début en parlant un peu (n’est-ce pas Fredo ?), nous sommes parvenus à atteindre des sommets (de Bretagne) main dans la main ! Hé ho on a même grimpé des niveaux jusqu’à avoir deux missions de fin de partie à valider alors quand même, respect !
Ritual est à ranger dans la catégorie des OLNI (Objet Ludique Non Identifié) selon moi, il propose un truc à part dont tout le monde ne saisira peut-être pas la subtilité et l’intérêt. Le genre de jeu qui fait du bien à l’âme et à l’amitié, j’ai adoré cet instant de partage et d’osmose avec mes potes, ça m’a donné envie de manger des baies et courir nue en pleine Nature ! Ca va j’déconne, on n’a pas fumé un calumet de la paix non plus !
Amanite chez Spiral
Bon clairement cette fois on est sur la petite pépite du festival de Vichy 2025 ! J’avais envie d’essayer ce jeu juste parce qu’il est beau et que l’éditeur est sympa (et beau aussi ça va t’énerve pas !) mais je ne m’attendais pas à prendre un tel pied de mouton !
Lisez bien ce que je vais vous dire mais comprenez aussi que ça ne vous servira à rien ! On est typiquement dans le style de chose qui révèle tout son potentiel en jouant. C’est parti ? Go pour les explications inutiles alors :
Dans Amanite, les joueurs veulent collectionner toutes sortes de champignons. Problème : au début, on ignore leur valeur mais on sait seulement que l’un deux rapporte 3, l’autre 1, une pair de même couleur vaut 8, une trop grande quantité de vénéneux tue alors que s’ils sont associés à ceux qui fabriquent l’antidote , ça paye ! Sympa l’ambiance. Chacun possède deux petits meeple que l’on envoie gambader dans la forêt choper des mycoses champi. Oui mais alors on les récupère à l’aveugle tout du long ?
Nooon : c’est bien plus malin que ça ! Chaque participant obtient des informations partielles pour entamer la partie. Celles-ci sont en vrac, vous savez donc que parmi 3 couleurs de champi, l’un est mortel, l’autre pas mauvais et le dernier très prisé (par exemple). Tour à tour vous envoyez vos pions à la cueillette : viser une première place vous permettra de choisir en priorité mais atterrir sur la seconde vous donne l’avantage de splitter (partager) le lot présent sur cette parcelle. La collection commence enfin à prendre forme devant vous.
On n’oublie pas de jeter un oeil à ce que les voisins semblent vouloir privilégier ou faire disparaître (en récupérant des Cochons qui se goinfrent de n’importe quoi !). Deux fois dans la partie, vous avez la possibilité de vérifier une information cachée, par ce biais (un peu à la façon du bon vieux Cluedo) vous allez supposer, déduire, procéder par élimination jusqu’à tenter d’obtenir la plus belle des récoltes !
C’est brillant !!! Je ne sais pas comment vous le décrire mieux que ça : je ne suis pas forte en guessing, je n’apprécie pas plus que ça le bluff, je n’ai pas toujours le sens de la logique et ne suis pas passionnée par le split&choose (coupe et choisie) mais là, une fois mixé ça passe crème et j’ai franchement adoré ce qui se passait autour de la table : les regards en biais, les sourires en coin, la panique qui s’installe, l’adrénaline qui grimpe et l’explosion de joie ou de rage quand on révèle enfin la vérité ! D’autres trouvent ce plaisir dans les jeux à rôles cachés mais je pense franchement que les sensations sont ici similaires. La seule comparaison qui me vient à l’esprit c’est mon aversion pour les champignons alors que je pourrais tuer mordre pour une purée, un fromage, des chips ou même une glace à la truffe ! Goûtez-moi ça je vous en supplie, la truffe comme Amanite (enfin le jeu pas la vraie …).
Après une année d’absence dans les festivals et autres évènements ludiques, j’ai pris un plaisir immense à tous vous retrouver sur ce salon toujours bien organisé, spacieux et accueillant ! J’espère que vous avez vous aussi déniché des merveilles qui sortent du lot ou au moins passé un bon moment de rire, de partage et de réflexion. Ca passe toujours trop vite et il est impossible de tout voir donc mon classement se fait évidemment en fonction des occasions qui se sont présentées.
Cette édition était royale selon moi, je repars la gorge serrée et, comble de malheur, la petite boîte de pastilles qu’on nous a offert à l’entrée doit nécessiter une formule magique secrète pour s’ouvrir, fuck ! (non c’est pas ça hein !). Merci une fois encore aux éditeurs pour leur confiance, à l’organisation du festival et à tous les potos, les potines que je quitte le coeur lourd … A bientôt ! (PS : si avec ça vous mettez pas un « j’aime » à mon article je ne sais plus quoi faire ou dire …). Miiiiiiiiiip (ceux qui savent savent).