Bienvenue dans l’univers survolté de la gastronomie ! Dans le jeu Course à l’Étoile, vous incarnez un restaurateur ambitieux prêt à tout pour décrocher sa première étoile. À coups de plats savoureux, de déco soignée et de personnel aux petits oignons, vous allez tenter de briller plus que vos adversaires. Mais attention : la concurrence est féroce… et les coups bas ne sont jamais bien loin !
Le but ? Remplir les conditions de votre Carte Étoile, en accumulant des points dans quatre domaines :
- Cuisine
- Service
- Décoration
- Renommée
Le premier joueur à atteindre ou dépasser les objectifs de sa carte décroche la victoire… et son étoile !
Les règles du jeu :
À votre tour :
Piochez 2 cartes : soit 2 de la pioche centrale, soit 1 de la défausse et 1 de la pioche.
Jouez jusqu’à 3 cartes, parmi :
- Cartes Plat : ajoutez les à votre menu pour générer des revenus.
- Cartes Développement : gagnez des points.
- Cartes Action : chamboulez la partie et vos adversaires !
Vérifiez votre main : 7 cartes max. Défaussez l’excédent.
Fin du tour : touchez vos revenus grâce à vos plats.
Une fois par partie, vous pouvez renouveler votre main entièrement en fin de tour et récupérer 1 pièce par carte défaussée.
Argent et revenus
Votre resto vous assure un revenu de base, mais pour augmenter vos revenus, il faut enrichir votre carte avec des plats Street Food, Tradition ou Gastronomie :
- Street Food : jouables dès le début.
- Tradition & Gastronomie : nécessitent un Chef ou une star des fourneaux.
Les additions sont indiquées sur les cartes plat. Plus c’est chic, plus ça rapporte et plus ça booste votre renommée !
Développement du resto
Posez vos cartes Déco, Cuisine ou Service en les payant. Vous cumulez les points indiqués en haut des cartes. Attention : si un adversaire vous vole une carte ou vous oblige à la défausser, vous perdez les points associés !
Cartes Action : piégez vos rivaux
Ces cartes gratuites peuvent être jouées pendant votre tour ou en défense. Elles permettent de :
- Empêcher un joueur de toucher ses revenus (rats dans la cuisine !)
- Doubler le coût d’un achat
- Saboter la déco ou voler un employé
- Annuler une attaque avec un Retour en Cuisine !
Certaines infligent des malus permanents, comme Mauvaise Critique, qui vous colle à la toque jusqu’à la fin…
Fin de partie
La partie se termine dès qu’un joueur a validé tous les objectifs de sa Carte Étoile.
Mon avis :
Course à l’étoile c’est un GROS crush familial chez nous. Lors de la première partie ce fut une révélation : Il nous le fallait ! Tu le poses sur la table un peu comme ça, pour tester, et deux manches plus tard, c’est l’évidence : il va falloir lui faire une place bien au chaud dans la ludothèque. Un peu comme Happy city à l’époque, tu vois ? Et depuis, chaque fois que je le sors, c’est carton plein : les joueurs confirmés s’éclatent, les plus occasionnels accrochent illico. On est sur un mix ultra savoureux de gestion légère, de course haletante et d’interactions délicieusement mesquines. Franchement c’est un petit bijou.
Et ce thème, mais ce thème ! J’adore. T’ouvre ton p’tit resto, tu poses sa première assiette, t’engages du personnel, tu peaufines la déco… et t’espères décrocher LA fameuse étoile. Ça change, c’est hyper bien pensé, et surtout : t’es à fond dedans. T’as l’impression de vraiment construire un truc, de voir ton petit resto prendre vie, pendant que les autres te regardent d’un œil jaloux… et balancent leurs cartes action pleine de sel pour te freiner sec. Car oui, si t’es en tête, t’es une cible. Prépare toi à voir débarquer des rats dans ta cuisine ou des vols bien embêtant. Et pourtant ça m’éclate : tu peux riposter, contourner, encaisser. Y’a toujours une issue. Et ça, ça me régale.
Ces cartes action, d’ailleurs, elles font tout le sel du jeu. On râle, on rigole, on complote… mais on adore. Rien de mieux pour dynamiser une partie, créer des rebondissements, ou balancer un bon vieux “tiens, prends ça, c’est cadeau”. On vit chaque partie à fond, et cette tension constante, cette petite envie de revanche, c’est du pur bonheur ludique, ça me fait penser à mes jeux de mon enfance.
Et la p’tite montée en puissance, parlons en. Tu démarres avec trois pauvres sous et un plat un peu fadasse… et tu termines avec une vraie machine de guerre ! Des revenus réguliers, des enchaînements fluides, une équipe rodée… jusqu’au moment fatidique où bam, un joueur décroche l’étoile et c’est la fin. Brutal, oui. Mais grisant. Et souvent, on relance direct une partie parce que “non mais attends, j’étais pas loin, là, je veux ma revanche !”.
Et puis qu’est ce qu’il est beau ce jeu. Les illustrations sont pleines de charme, pleines de clins d’œil, c’est soigné, c’est immersif, c’est exactement ce que j’aime.
Bref, Course à l’Étoile, c’est du tout bon. Accessible mais malin, familial mais pas bêbête, fun mais pas bordélique. C’est un jeu qui rassemble, qui fait rire, qui pique un peu là où il faut. Et puis, entre nous… t’as jamais eu envie de devenir chef étoilé, toi ? Même s’il faut être méchant pour y arriver ?
Jeu offert par l’éditeur sans contrepartie *