L’intelligence artificielle (IA) est en train de transformer le paysage professionnel dans de nombreux secteurs en France. Le développement des nombreux types d’IA, de ChatGPT à l’IA Forte, présage des bouleversements majeurs dans le monde que l’on connaît. Voici 20 exemples de métiers où l’IA pourrait remplacer un humain, en France dans un avenir proche.
Liste des métiers « menacés » par l’IA
Chauffeurs de taxi
Les voitures autonomes, pilotées par des IA, pourraient remplacer les chauffeurs de taxi et réduire les coûts de transport.
Caissiers
Les caisses automatiques et les systèmes de paiement sans contact pourraient supprimer le besoin de caissiers dans les magasins. L’IA moderne pourrait rajouter une couche de service et d’aide aux clients aux systèmes déjà en place.
Agents de centre d’appel
Les chatbots et assistants virtuels pourraient traiter les demandes des clients, réduisant le besoin d’agents humains. Les humains qui travaillent dans ces centres d’appel suivent déjà des scripts préparés.
Traducteurs
Les systèmes de traduction automatique pourraient remplacer les traducteurs humains pour certaines tâches.
Analystes financiers
Les algorithmes pourraient analyser les données financières et générer des recommandations d’investissement. Un humain ne peut physiquement pas avoir tous les éléments financiers d’un marché à l’instant T, une IA si. D’ailleurs les traders actuels utilisent déjà des modèles d’intelligence artificielle pour investir ou effectuer des échanges à la bourse.
Journalistes
Les programmes de rédaction automatique pourraient rédiger des articles et des rapports basés sur des données et des événements. Une rédaction pourrait ainsi donner des sujets AFP automatiquement à une IA, qui écrirait les bases des articles pour les journalistes humains en place, leur faisant gagner du temps.
Agents immobiliers
Les plateformes en ligne pourraient automatiser les transactions immobilières et réduire le besoin d’agents immobiliers. Effectuer des visites virtuelles avec une IA, présenter des biens et des services, sans contrainte d’horaires ou de nombre de visites.
Agriculteurs
Les drones agricoles et les robots pourraient automatiser les tâches agricoles, telles que la plantation, la récolte et la surveillance des cultures.
Assistants médicaux
Les systèmes d’IA pourraient aider au diagnostic et à la gestion des dossiers médicaux, réduisant le besoin d’assistants médicaux.
Radiologues
Les algorithmes d’imagerie pourraient détecter les anomalies dans les images médicales, aidant les médecins à poser un diagnostic.
Avocats
L’IA pourrait automatiser la recherche juridique et l’analyse de documents, leur gestion et leur classement, réduisant le besoin de personnel juridique.
Contrôleurs aériens
Les systèmes automatisés pourraient gérer le trafic aérien, réduisant le besoin de contrôleurs aériens humains ou les remplaçant pour certaines tâches précises où l’erreur humaine ne doit pas arriver.
Professeurs et formateurs
Les plateformes d’apprentissage en ligne pourraient personnaliser les parcours éducatifs, réduisant le besoin de professeurs en personne.
Bibliothécaires
Les systèmes de recommandation pourraient aider les utilisateurs à trouver des ressources pertinentes, réduisant le besoin de bibliothécaires.
Agents de recouvrement
Les algorithmes pourraient automatiser la gestion des créances et le suivi des paiements en retard.
Opérateurs de production
Les robots pourraient automatiser les tâches de production dans les usines, réduisant le besoin d’opérateurs humains. Dans certaines industries, comme la sidérurgie, des métiers très pénibles seraient ainsi assistés ou remplacés par l’IA, sous forme de robots.
Comptables
Les logiciels de comptabilité pourraient automatiser la gestion financière et les déclarations fiscales, réduisant le besoin de comptables.
Employés de banque
Les applications bancaires en ligne et les guichets automatiques pourraient supprimer le besoin d’employés de banque pour certaines opérations.
Techniciens de maintenance
Les capteurs et les systèmes de surveillance automatisés pourraient détecter et résoudre les problèmes de maintenance avant qu’ils ne deviennent critiques, réduisant le besoin de techniciens de maintenance humains.
Inspecteurs de qualité
Les systèmes de vision par ordinateur et les capteurs pourraient automatiser l’inspection de la qualité des produits, réduisant le besoin d’inspecteurs humains.
Créatifs
L’avènement des IA d’image ou de vidéo comme Midjourney met en péril directement les métiers créatifs comme les graphistes, les illustrateurs ou designers. Non seulement l’IA travaille vite, bien et quasiment gratuitement, mais en plus elle se base (on peut dire qu’elle vole) sur une culture graphique imaginée depuis des siècles par tous les humains ayant créé ces images.
L’IA est-elle vraiment une menace pour l’emploi ?
Les promesses de l’IA la rendent potentiellement très utile pour les sociétés humaines, car l’IA pourrait nous remplacer pour les travaux pénibles, pour certaines taches dangereuses (démineurs, travaux acrobatiques). Mais pourrait-elle devenir un sujet d’inquiétude sociale pour l’emploi, car des IA vendues par des sociétés privées pourraient inciter des entreprises à réduire leur personnel et remplacer les gens par ces IA.
C’est ce que ce sont demandé les chercheurs d’une étude.
Et la réponse est oui. Dans quelle ampleur ? Voici le résumé de cette étude :
Tyna Eloundou, Sam Manning, Pamela Mishkin, Daniel Rock ont analysé les implications potentielles des modèles de transformateurs préformés génératifs (GPT) et des technologies connexes sur le marché du travail américain. Ils ont évalué les professions en incorporant à la fois l’expertise humaine et les classifications de GPT-4. Leurs résultats indiquent qu’environ 80 % de la main-d’œuvre américaine pourrait voir au moins 10 % de ses tâches professionnelles affectées par l’introduction des GPT, tandis qu’environ 19 % des travailleurs pourraient voir au moins 50 % de leurs tâches affectées. L’influence s’étend à tous les niveaux de salaire, les emplois à revenu élevé étant potentiellement plus exposés. Notamment, l’impact ne se limite pas aux industries dont la croissance récente de la productivité est plus élevée. Nous concluons que les transformateurs pré-formés génératifs présentent des caractéristiques de technologies à usage général (GPT), ce qui suggère que ces modèles pourraient avoir des implications économiques, sociales et politiques notables.
La moitié des tâches de 19% des travailleurs américains pourraient être affectée par les GPT.
Nous ne sommes pas encore dans une ère où l’IA remplacera les humains. Mais elle impactera les entreprises et les travailleurs, c’est déjà une certitude. Pas de robots-avocats ou de cyber-chirurgiens, mais des aides pour les juristes et des assistances l’administration des hôpitaux, ce serait plutôt positif. Reste à savoir qui fabrique ces IA et comment mêler les intérêts de ces entreprises à des intérêts communs.