L’univers Dungeons & Dragons pourrait revenir en force dans le monde du jeu vidéo. Le président de Wizards of the Coast, John Hight, a évoqué son envie de lancer un nouveau MMO… mais pas n’importe comment.
Un président qui veut relancer D&D en jeu vidéo
Depuis son arrivée à la tête de Wizards of the Coast en 2024, John Hight veut remettre les jeux D&D sur de bons rails. Après des années de projets annulés et de partenariats rompus, WotC renforce aujourd’hui ses équipes internes et son processus de développement, avec une ambition claire : restaurer la confiance des joueurs.
Une équipe centrale pour tous les projets
La stratégie repose sur une équipe centrale de développeurs passionnés par D&D, capables de travailler sur différents projets internes et en collaboration avec des studios partenaires. L’idée est d’éviter les cycles classiques de recrutement et de licenciements en créant une structure plus stable et mobile.
Un MMO ? Oui, mais pas comme avant
John Hight ne cache pas son intérêt pour un nouveau MMO basé sur D&D. Mais selon lui, il est temps de repenser totalement le genre. Fini le modèle à la Everquest ou World of Warcraft : il veut une nouvelle vision, adaptée à l’époque actuelle. Le projet est donc en devenir… mais pas encore prêt
Hight aimerait le voir se concrétiser, à condition que plusieurs morceaux soient en place :
- Une équipe solide, compétente, fidèle à l’esprit D&D
- Une infrastructure backend qui tienne la route pour un MMO moderne
- Un plan qui justifie de revisiter ou réinventer le concept de MMO
DDO et Neverwinter toujours vivants
Même si deux MMO D&D existent déjà — Dungeons & Dragons Online (2006) et Neverwinter (2013) — le président de WotC veut aller plus loin. DDO vient d’ailleurs de sortir une nouvelle extension en août, preuve que la formule classique continue… mais Hight semble viser un tout autre type d’expérience.
Une vision encore floue, mais ambitieuse
Le projet de MMO n’en est encore qu’au stade de l’envie. “Une étincelle dans son esprit”, selon ses mots. Mais WotC veut prendre le temps de bien faire les choses : réunir les bons talents, mettre en place la technologie adaptée, et surtout, proposer quelque chose de neuf.
