Lorsqu’un jeu allie stratégie et simplicité, il devient rapidement un incontournable des soirées en famille ou entre amis. C’est exactement ce que propose Dékal. Avec ses airs de Skyjo, il a su captiver les amateurs de jeux rapides et tactiques. Mais Dékal a-t-il l’étoffe d’un grand hit ?
Comment on joue à Dékal ?
Commence par créer un carré de 4×4 cartes face cachée devant toi. Ensuite, tout le monde retire une carte de son tableau et la place face cachée au centre. Quand c’est fait, vous retournez les cartes du centre.
À ton tour, dans le sens des aiguilles d’une montre, choisis une carte du centre et fais-la glisser dans ton tableau. Attention, tu ne peux pas la mettre directement dans l’espace vide ! Tu dois décaler toute une ligne ou colonne pour l’insérer correctement.
Quand toutes tes cartes sont découvertes, la partie s’arrête. Retire les cartes avec des chiffres identiques et adjacents, et garde seulement les chiffres isolés. Additionne tes cartes restantes : celui qui a le plus petit score gagne !
Ton but, c’est d’essayer d’aligner plusieurs chiffres pour pouvoir les défausser à la fin.
Mon avis sur Dékal ?
Alors, mon avis sur Dékal est un peu en demi-teinte. Si tu as déjà joué à Skyjo, tu te retrouveras vite en terrain connu : des règles simples, des parties rapides et un objectif similaire de minimiser les points.
Mais, et c’est là que Dékal se distingue, la petite touche de stratégie supplémentaire avec le « décalage » des lignes et colonnes dans ton tableau de 4×4 apporte une vraie différence.
Ce n’est plus juste une question de chance avec les cartes que tu retournes, mais aussi de placement intelligent.
Personnellement, je n’ai pas détesté cette variante un peu plus tactique, même si je ne suis pas fan absolue du genre. Il y a une vraie réflexion à avoir pour optimiser ton tableau, anticiper les tours à venir et faire disparaître le maximum de cartes à la fin.
Chaque décision compte, et tu te retrouves à devoir faire des choix entre garder une carte stratégique pour plus tard ou jouer plus safe en limitant les dégâts dès maintenant, et ce que j’ai trouvé top, c’est que les parties sont ultra rapides.
En 15 minutes, tu peux facilement enchaîner plusieurs manches sans t’ennuyer. Mais pour certains, ça peut aussi être un petit défaut. J’ai vu pas mal de retours qui mentionnent que le jeu devient répétitif une fois le mécanisme bien assimilé.
C’est vrai que si tu cherches une expérience plus riche ou interactive, Dékal peut te laisser sur ta faim, mais honnêtement, pour un jeu de ce type, c’est exactement ce que tu recherches : du fun, sans prise de tête.
Dékal est un jeu sympathique mais qui présente certaines limites, notamment lorsqu’on le regarde avec un œil critique après plusieurs parties. Bien qu’il s’inspire du succès de Skyjo, il reste finalement trop proche de ce dernier, au point de manquer d’originalité.
Si tu as déjà joué à Skyjo, l’expérience risque de te paraître redondante. En effet, malgré la mécanique de décalage des lignes et colonnes, le jeu n’apporte pas de réelle innovation marquante.
Au final, si tu aimes les jeux légers avec un peu de stratégie sans t’engager dans des parties de plusieurs heures, Dékal est clairement un bon choix. C’est un Skyjo 2.0, un poil plus complexe, mais toujours aussi accessible et parfait pour des soirées entre amis ou en famille.
Et qui sait, il pourrait bien devenir un incontournable dans ta ludothèque si tu aimes ce genre de petites réflexions rapides et tactiques !
